ARCHITECT OF SETH
The Persistence of Scars [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 37.49
Style : Technical death metal
  Infos :
  Contact label : http://www.greatdanerecs.com/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/architectofseth http://architectofseth.bandcamp.com/
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 12 juin 2014 , réalisée par blacklakenidstang
   
ARCHITECT OF SETH s’est fondé en 2006 mais il aura toutefois fallu attendre de longues années, 2013 de façon plus précise, pour que le duo caennais sorte son premier album, The Persistence of Scars. Ce long délai aura très certainement permis à Paul Rousseaux et Yohann Kochel de se perfectionner pour parvenir à composer et exécuter cet exercice technique que représente ce premier opus.
Plus exactement, il me semble que cet album est une véritable démonstration des capacités du duo, qui exécute un death très technique, rapide, brutal et un brin progressif. En effet, si cet album se concentre sur des parties techniques intéressantes révélant le talent des deux musiciens (ce qui est tout à fait louable), je regrette le manque de profondeur et d’émotions de cet album. Si cet avis n’est que purement objectif, il reste bien pour moi la plus grande déception quant à cet album dans la mesure où il me semble que cette lacune est la plus pénalisante pour un groupe. Or, si le manque d’émotions peut ne pas être véritablement gênant dans certains styles musicaux, il l’est tout particulièrement dans le technical death qui devient rapidement étouffant, trop nerveux et au final quelque peu ennuyant malgré un dynamisme irréfutable.
La solution la plus efficace pour masquer ce manque dans un tel genre, à mon sens, est de parvenir à créer des mélodies tellement accrocheuses que tout autre défaut parvient à perdre son importance, Cosmogenesis d’Obscura ou les derniers albums de Gorod étant probablement les meilleurs exemples de cette capacité. Dire qu’Architect of Seth ne réussit pas atteindre le niveau de ces derniers ne serait ni un mensonge, ni la réalité. En effet, si certains morceaux s’en rapprochent largement ("LFDY" (Live Fast Die Young), "Engender of Confusion", "Hybrid Consuming Flesh") ainsi que de nombreux passages de l’album ("Teacher of Nocturnia"), à la fin de l’écoute entière de l’album je ne peux m’empêcher de me dire que The Persistence of Scars n’a pas échappé à la lourdeur asphyxiante que je trouve régulièrement liée au style mais également à une complexité parfois tellement élevée qu’elle ressemble plus qu’à un brouillon saturé de notes ("Embrace of Anguish", "Tears Empty of Sadness").

Ce qui reste néanmoins certain vis-à-vis de cet album est qu’Architect of Seth a tout de même réussi à développer une certaine personnalité, qui reste donc à perfectionner en mélangeant encore mieux les différents types de (technical) death afin que chaque morceau de leur second opus ait un goût particulier donnant envie de le réécouter. De plus, si la production est agréable, il est clair que, de ce côté également, il est possible de travailler pour éveiller au mieux l’attention de l’auditeur. Cependant, il me semble que la plus considérable évolution du groupe se fera à travers l’embauche d’un bassiste, encore plus que d’un véritable batteur… à suivre !







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