BLACK LABEL SOCIETY Catacombs of the black vatican [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 44.41 Style : Heavy-metal |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 06 juin 2014 , réalisée par daills | ||||
Décidemment, Zakk Wilde est l’homme de tous les paradoxes. Physiquement tout d’abord, on s’attend plus à un bûcheron canadien qu’à un virtuose de la six cordes au doigté délicat. Musicalement ensuite, si l’homme entretient toujours un style ‘biker’ et ‘stoner metal’ autour de BLACK LABEL SOCIETY, force est de constater que le groupe s’est fondamentalement éloigné de ce style depuis l’album ‘1919 Eternal’ sorti en 2002. Alors, ne vous attendez pas à un changement de cap radical avec ce ‘Catacombs Of The Black Vatican’. Point de retour aux sources ici ! Le père Wilde nous balance en pleine tronche une série de morceaux aux riffs lourds et plombés et aux refrains mélodiques. Si l’homme clame haut et fort son amour indéfectible à OZZY OSBOURNE, cela s’en ressent sur sa musique. Bien loin le chant hargneux des premiers albums de BLACK LABEL SOCIETY, on jurerait ici entendre le père Ozzy. De temps en temps seulement, on retrouve quelques influences stoner ‘70’s’. La production est vraiment à la hauteur : le son est propre et puissant. Comme de coutume, Zakk Wilde nous balance des soli impressionnants, techniques et gorgés de feeling. Les riffs, et le jeu de guitare dans leur ensemble, sont très caractéristiques ; on retrouve notamment les ‘pinch harmonic’ dont Zakk aime abuser. Un album de BLACK LABEL SOCIETY c’est aussi les ballades. Si la première (‘Angel of Mercy’) se laisse écouter, la suivante (‘Scars’) était dispensable ; quant à la dernière (‘Shades of Gray’), elle paraît bien mièvre, sans saveur avec un arpège de guitare d’une banalité affligeante, même pas bien chantée ! Seul le solo de guitare vient la sauver du marasme. Voilà donc un album bien produit, avec des morceaux ‘heavy’ efficaces mais sans aucune surprise ; les compos tournent souvent en rond (surtout les ballades) et personnellement, j’aurais aimé retrouver le côté plus ‘stoner’, plus ‘sale’ des premiers BLACK LABEL SOCIETY ; Zakk : ‘Libères le bad guy qui sommeille en toi !’. |
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