MEMORIES OF A DEAD MAN Ashes of Joy [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 65.32 Style : Post Core |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 07 mai 2014 , réalisée par Chart | ||||
MEMORIES OF A DEAD MAN fait partie de ces groupes français qui se sont faits à la sueur de leur persévérance. Depuis bientôt 10 ans le groupe enchaîne les concerts et les albums à un rythme soutenu. Avec un peu plus de 350 prestations à son actif, le groupe peut se targuer d’avoir maintenu le cap avec les années afin d’asseoir une solide réputation. Avec son nouvel album, « Ashes of Joy » le groupe nous propose un post core efficace même si assez peu original. La production se veut assez naturelle et du même coup assez personnelle. A l’écoute on est à peu prêt sûr que l’informatique a tenu une place assez en retrait lors de l’enregistrement. L’ensemble sonne puissant et clair comme le veut ce style. Il est toujours agréable de retrouver ce style de production dans ce genre de musique, ce qui devient habituel certes mais c’est l’une des rares tendances typées metal qui l’utilise encore activement. Question ambiance, nous sommes encore face à une musique assez sombre et puissante. C’est encore une fois une question de choix stylistique que l’on comprend dès les premières notes du « Prelude (Solemn Requiem) » qui annonce bien la couleur de ce qui va suivre avec « Aurora » et « The Fall of DoG : Maelstrom Involution ». La lourdeur est de mise et le chant arraché apporte sa petite touche singulière. On pense à quelque chose de sombre et froid mais qui ne manque pas de profondeur. En outre, je trouve que d’un morceau à l’autre on reste dans un registre un peu trop similaire. L’air apporté dans l’introduction de « Maelancholia » fait du bien à ce début d’album. On se prend une petite dose rafraîchissante avant de s’embarquer à nouveau sur des riffs toujours aussi martelant. Mais qu’importe, lorsque l’on écoute les groupes de cette vague, c’est bien pour cette raison. « Wounded Knee » remonte le tempo pour un morceau presque rock n’ roll certes pêchu, mais toujours aussi maladif pour notre plus grand plaisir. On passe rapidement sur l’interlude intitulée « From Mud to Heaven » avant de se plonger corps et âme dans « La Nausée ». Si le groupe ne manque pas d’autodérision, je dirais que ce morceau porterait bien son nom pour les non aficionados. Mais qu’importe, le groupe réussit encore une fois à nous proposer un morceau solide qui se voit renforcé par le encore très maladif « Draft Of The Second ». MEMORIES OF A DEAD MAN porte bien son nom. Ce que l’on nous propose ici n’est pas à laisser entre toutes les mains mais plutôt dans celles des experts qui sauront reconnaître un très bel album empreint d’une mélancolie puissante. |
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