HOLY MOSES Redefined Mayhem [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 46.08 Style : Thrash metal |
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Chronique : 04 mai 2014 , réalisée par AVALON | ||||
Holy Moses serait-il le plus vieux groupe de thrash metal encore en vie ? Pas loin... Crée en 1980, le groupe allemand sort son 11ème album "Redefined Mayhem" : vous allez me dire qu'ils ne sont pas très prolifiques mais il faut compter leur séparation de 1994 à 2000. Le belle blonde Sabina Classen elle, est toujours présente derrière son micro, c'est le pilier d'un quatuor dont les autres musiciens sont eux arrivés plus récemment. Dans tous les cas si ils ne sont peut-être pas les pionniers du thrash metal, cela reste le premier groupe de l'histoire à avoir mis une chanteuse aux growls derrière un micro, à cette époque c'était à la fois innovant et... inespéré. Notons également que dans leurs péripéties de groupe il y eu Uli Kusch, batteur qui rejoindra plus tard Gamma ray (l'Allemagne est petite dans le metal !). Bref, voyons ce que le groupe - aux inspirations proches de vieux Kreator, Sodom ou Destruction - a dans le ventre avec leur nouvel opus... Première impression avec le design du cd, différent du vinyle (quoi que!) assez... moche (question de gout toujours et encore) pour ma part. Puis la production, très sèche et crue, qui me donne de suite la nostalgie de cette époque 80's...Pour le style thrash/death metal, je dois dire que cela passe mais j'aurai nettement préféré une production moderne et plus aboutie. Parfois on a le mal de crane, je vous aurai prévenu. 13 titres pour la version Cd (1 de plus pour la galette noire "Entering the Now") et 13 titres de bonne facture pourvu que l'on adhère au genre thrashy à l'ancienne. C'est basique coté rythmique, le chant est rageur, et la guitare solo parfois stridente est assez agaçante (mais parfois le technique viendra néanmoins de cet instrument). Le sentiment qui me vient à la fin de cette écoute, c'est que le groupe a pu inspirer des combos comme Arch enemy, qui eux sont passé en couleur et à l’ère moderne, tandis que Holy moses est resté en noir et blanc, calé dans la naphtaline. Quasi tous les titres sont basés sur la même structure, le rythme est assez soutenu, le chant aboie autant qu'il le peut et ne varie pas beaucoup de registre dommage. De plus, coté mélodies et le "on retient l'attention de l'auditeur", il faudra repasser. Pour ma part je loue l'effort du groupe de revenir encore sur le devant de la scène, mais je pense que le groupe ou du moins cet album sera réservé pour les fans et les (vieux?) amateurs du genre. Pas franchement indispensable...et à tout dire un peu déçu. |
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