THE HOWLING VOID Nightfall [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 01.01.57 Style : Atmospheric doom |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 28 avril 2014 , réalisée par blacklakenidstang | ||||
Caspar David Friedrich, vous connaissez ? C’est un peintre romantique allemand du XIXème siècle qui est l’auteur d’innombrables chefs d’œuvre… Des paysages hantés d’une triste beauté, imprégnés d’une inéluctable solitude. THE HOWLING VOID, one-man band texan, a justement choisi de faire l’usage d’une de ces œuvres pour habiller Nightfall, son quatrième album. De là, on ne peut que s’attendre à un opus des plus atmosphériques. Calme, habité d’une âme sombre, un album doté d’une véritable personnalité en somme. Sans grande surprise, Nightfall réussit largement à combler cet objectif de calme. En effet, il s’agit de doom atmosphérique : lent et extrêmement répétitif, cet album semble interminable. Ne me méprenez pas, ce n’est pas là une véritable critique négative en ce sens qu’il s’agit là d’une des caractéristiques du doom atmosphérique : à mon sens, cet album relève soit d’un autre espace temps, soit a la capacité d’arrêter le nôtre. Cet album n’est ni étouffant, ni désagréable. Mais comment rester concentrée durant la totalité de cet album ? Si j’ai l’habitude d’écouter de la musique de groupes à tendance atmosphérique dans l’obscurité, au fond de mon lit, ce n’est pas le cas ici : j’ai trop peur de m’endormir. En d’autres termes, il s’agit d’une musique de fond sonore, purement et simplement, parfaite pour travailler efficacement en intérieur sans se laisser divertir par la musique ni être gênée par le silence. La déception est donc clairement palpable, il manque la profondeur, l’émotion qu’il aurait fallu pour interpeller l’auditeur et ne plus le relâcher. Au fond, si cet album est d’une (trop) grande tranquillité, il est surtout d’une incroyable froideur, empêchant d’embarquer dans l’atmosphère aérienne créée. Mon autre déception est également liée aux attentes que j’avais vis-à-vis de cette pochette trop parfaite. Qu’a fait The Howling Void de cette forêt hantée ? Ma (grande) imagination ne suit pas. Où est la respiration des arbres, où est l’inquiétude de l’obscurité grandissante ? Genre particulier et surtout très personnel, chacun peut le ressentir différemment. C’est album a tout cas a le mérite d’être très accessible et peut être mis entre les mains de tout le monde, à condition d’avoir de quoi s’occuper et de ne pas être trop impatient. Et d’aimer les claviers. |
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