TRIPTYKON
Melana chasmata [ 2014 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 67.19
Style : Dark metal
  Infos :
  Contact label : http://www.centurymedia.com
  Contact groupe : https://www.facebook.com/triptykonofficial https://myspace.com/triptykonofficial.
 
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 27 avril 2014 , réalisée par Black.Roger
   
Si vous avez aimé « Monotheist » (2006) de CELTIC FROST, puis « Eparistera Daimones » (2010) de TRIPTYKON, vous n’échapperez pas à « Melana Chasmata » le second opus du nouveau groupe de Thomas Gabriel Fisher (aka Tom G. Warrior). Suite logique me direz-vous, oui assurément, le géniteur de ces œuvres noires comme de l’encre poursuit sa descente aux enfers et nous emmène avec lui, à l’aide de son talent et de sa créativité glauque que nous lui connaissons depuis les balbutiements de HELLHAMMER au début des 80’s.
Alors, vous n’aurez pas d’autre issue que de vous enfermer dans le noir de votre cave humide avec de quoi écouter « Melana Chasmata ».
Et comme moi, vous n’en sortirez pas indemne après plus d’une heure d’un doom/death/black/indus particulièrement intense, froid et machiavélique comme un dialogue aux enfers entre Machaviel et Montesquieu.

Il a fallu que je me remette dans le bain noir et boueux de « Monotheist », dernier album de CELTIC FROST avec le titre « Ground » et sa basse unique, son chant désespéré et agressif, son tranchant rouillé de guitare, avant de plonger tête la première dans « Melana Chasmata », dernière progéniture bâtarde du métal noir de Tom G. Warrior.
Et la lente descente aux enfers commence, comme une suite de « Eparistera Daimones », mais avec plus de doigté encore, plus de précision, plus de variations démoniaques dans les compositions, plus d’obscures divagations dérangées mais oh combien jouissives pour tout amateur de métal extrême créatif.
Il est temps de lâcher la bête immonde avec en ouverture le percutant « Tree Of Suffocating Souls » avec la voix reconnaissable entre mille de Tom et les riffs malsains à deux guitares en superposition. Chants gothiques sur « Boleskine House » car en effet plusieurs chants se rencontrent ici entre celui de Tom, celui de V. Santura qui lui répond et celui de Vanja Slajh, chant féminin douceâtre. Ce chant fragile que l’on retrouve sur « Waiting » aussi. Ensuite, il faudra s’habituer à cet espèce de funeral doom hypnotique et occulte aux déviances rapides avec « Breathing ». Il faudra s’immerger dans la clarté émotionnelle, ce « clair obscur » de « Aurorae » qui nous permet de reprendre souffle. « Demon Pact » occulte aussi et tribal en diable, vous prendra le cerveau en otage. Et puis « Black Snow » vous proposera un mur de guitares thrashisantes et glaciales où les toms de batterie exulterons, et où seule la voix démente de Tom viendra percer ce mur de folie exacerbée.. Avant cela vous aurez eu du mal à vous extraire du caveau puant la mort avec « In the Sleep Of Death » aux voix agonisantes sur un tempo lourd où seule une guitare lancinante et maladive vous rappellent que vous êtes au fond du gouffre sans fond de la fin de votre existence.

Après cette écoute, le réveil va être long, c’est normal, ne vous inquiétez donc pas. Et si vous en avez le courage, si votre état le permet, replongez à nouveau dans « Melena Chasmata » où le voyage au fond des gouffres noirs en fond de vallées obscures, vous ne le regretterez pas.
En ce qui me concerne TRIPTYKON m’a encore une fois subjugué avec son géniteur de génie Tom G. Warrior qui nous offre une œuvre (une de plus) qui fera date dans le métal extrême, c’est sans appel, coup de cœur obligatoire vous l’aurez compris.







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