THE PROJECT HATE
Armageddon March Eternal [ 2005 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 60.00
Style : brutal death mélodique
  Infos :
  Contact label : http://www.threeman.net
  Contact groupe : http://tph.statikmajik.com
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 23 octobre 2005 , réalisée par SEED OF PERVERSION
   
Armageddon March Eternal est déjà le cinquième album de ce groupe suédois et paradoxalement c’est la première fois que j’entends parler de celui-ci. Pourtant en plus de sa discographie bien avancée, le groupe contient en son sein des musiciens provenant de groupes assez connus (avec notamment le vocaliste qui officiait dans le groupe culte de death metal : Grave).

Ne sachant donc pas vraiment à quoi m’attendre avec ce CD, je fus extrêmement surpris, voir même abasourdi lors de la première écoute. Le premier titre de l’album commence très fort avec une partie ultra brutale faite de mur de guitare soutenu par une rythmique en béton armé et des vocaux gutturaux d’une violence impressionnante. Je m’attendais donc à faire un album de brutal death bien foutu mais plutôt commun. Et alors qu’on ne s’y attend pas du tout, une voix féminine se fait entendre, le genre de voix féminine qu’on pourrait entendre dans n’importe quel groupe de la vague de groupes de metal à voix féminine. Et tout l’album se révèle être structuré de la même manière. On a une alternance de passages brutaux et de passages plus ou moins calmes avec la demoiselle qui pousse la chansonnette. Le tout est extrêmement travaillé, avec des sons de claviers, des rythmiques électro ou des bruitages façon indus qui font leur apparition par moment.

Alors à priori ce groupe a pas mal d’éléments pour faire de l’excellente musique, avec un compositeur très doué qui sait créer des riffs variés et efficaces ainsi que des morceaux cohérents tenus par un thème musical constant comprenant l’ensemble des éléments électroniques, un vocaliste monstrueux qui rend la violence des textes palpables et une production très réussie. Mais en contrepartie, le chant féminin sans être mauvais (la chanteuse a une jolie voix et sait parfaitement s’en servir) est un peu plat et n’apportent rien aux morceaux, si ce n’est de l’originalité. De plus les passages calmes où la demoiselle fait son apparition, cassent un peu l’ambiance violente et oppressante générale des morceaux. Et la majorités des morceaux sont composés avec des gammes à consonances orientales ce qui se révèle un peu lassant au bout d’un moment (surtout lorsqu’on ne raffole pas de ces sonorités).

Donc au final on se retrouve avec un bon album, plein de qualités, mais qui n’arrive pas à s’extirper de la masse. L’idée de mélanger du brutal death et des passages mélodiques avec chant féminin est à la base très bonne mais la forme ne suit pas le fond. Dommage.







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