ENEMIES NEVER DIE One word [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 31.00 Style : Rock metal |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 17 avril 2014 , réalisée par sarvgot | ||||
“This is the E.N.D., my friend …” Si l’on choisit ce vers des Doors pour présenter E.N.D. (acronyme d’Enemies Never Die), sachez que pour eux c’est plutôt un début de carrière sympathique. Leur renommée va grandissante depuis leur création en 2010. Plus ou moins repérés par l’écurie Roadrunner, nominés pour divers tremplins et récompenses, invités sur quelques festivals (le Printemps de Bourges), un passage dans l’émission une dose 2 métal, l’agitation autour des frenchies titille notre curiosité. Et c’est tout naturellement que nous avons donc jeté une oreille attentive sur ONE WORD, le premier opus (sorti il y a tout juste un an), qui sera remasterisé en vue d’une distribution numérique (Spotify, Itunes, …) sous peu. Il est d’ailleurs surprenant d’apprendre qu’une remasterisation aura lieu si tôt après la sortie de l’album (1 an). Surtout qu’il sonne plutôt bien en terme de mixage et de production, qui plus est pour un premier album. Peut-être des questions techniques. Alors, cet engouement autour du groupe, justifié ou pas ? Difficile de répondre par un oui franc et affirmé. Malheureusement. Bon, si l’on se réfère à la genèse de END, le but était de proposer une musique simple, dynamique et efficace. Les deux tiers du contrat sont remplis. Clairement, la simplicité est ce qui caractérise le plus le groupe. Les morceaux ont tous une structure traditionnelle basique (couplet, refrain) et l’album est facilement appréhendable : une écoute suffira pour que vous soyez imprégnés de l’univers END. La simplicité se retrouve également dans les lignes de guitares où les riffs restent simples, comme les soli, discrets mais relativement soignés et bien placés (DISAPPEAR, FIRE). Le son des guitares, relativement compact, proche d’un BLACKSTONE CHERRY, durcit le ton et apporte une lourdeur au groupe, sans desservir la dynamique (ELECTRIC et son intro très lourde) qu’apporte le chant. C’est plutôt le côté « efficacité » qui peine un peu à nous convaincre. Si les lignes de chant sont sympas, elles ne sont pas exceptionnelles et aucune ne vient sortir du lot. Les guitares suivent un peu le même cheminement puisqu’au terme des écoutes successives et de l’imprégnation que l’on s’est faite de l’album, aucun riff n’est parvenu à nous rester en tête. A part 2 ou 3 gimmicks qui sortent du lot (ELECTRIC encore une fois, WHY), il s’agit surtout de power chords assemblés successivement. C’est un peu dommage quand on devine le potentiel et, surtout la technique, que possède Martial. En fait, ONE WORD est davantage un album taillé pour la scène. C’est sur les planches que END vous donnera le meilleur rendu. Une musique qui se vit, lourde et puissante sans omettre le côté dynamique. Taillé pour le live on vous dit. |
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