THYRUZ Svik [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 28.15 Style : Black metal |
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Chronique : 11 avril 2014 , réalisée par Vyzhas | ||||
Non le black old school norvégien n’est pas mort ! De nombreuses formations adeptes du corpse paint et de riffs cinglants résistent encore et toujours à la mode des productions jugées trop propres et surfaites. Formé en 1999, Thyruz fait partie de ces groupes qui persévèrent dans une musique old-school tout en bénéficiant d’un son puissant. Après plusieurs démos et deux albums, les scandinaves remettent le couvert avec « Svik », leur troisième effort auto-produit. La pochette assez moderne dans des teintes grises très froide n’est pas vraiment dans l’esprit de ce que la scène "true" black norvégienne a pu nous proposer, mais la musique est là pour rappeler ce fort attachement au passé. Une nostalgie marquée par cette intro angoissante, sous fond de bruits d’un vinyle rayé, d’une ambiance tendue mise en valeur par une basse grasse et une voix quasi-inhumaine. Le calme avant la tempête… On rentre dans le vif du sujet avec le titre « Dodsriket ». Jusqu’ici rien de bien révolutionnaire : un black metal véloce, aux riffs incisifs. Des dissonances viennent renforcer le côté malsain d’un son rugueux et froid. La voix d’Hedin Varf n’est ni bonne ni mauvaise, le bougre fait le boulot sans non plus exceller avec une voix black criarde tout ce qu’il y a de plus classique. La musique de Thyruz se situe donc dans un habile mélange d’un son à l’ancienne avec cette touche moderne et robuste de la production. Mais voilà, plus le disque avance, et plus le constat se fait déplaisant : « Svik » ne décolle pas un seul instant. Une certaine linéarité s’installe au fur et à mesure. La redondance de certains riffs, et notamment les parties mid-tempi, ramollissent considérablement l’impact énergique et immédiat des morceaux. En définitive, « Svik » ne marque clairement pas les esprits et peine à faire décoller son propos pourtant de qualité sur les (trop) courtes 28 minutes de musique. Pour son troisième album, Thyruz a pondu un black metal traditionnel, honnête et bien fichu, mais les digressions superflues d’ambiance et l’absence de prise de risque ont empêché votre serviteur d’adhérer totalement à cette dernière offrande des scandinaves. |
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