SUBLIRITUM
Downfall [ 2014 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 44.00
Style : Black metal technique
  Infos :
  Contact label : http://www.battlegod-productions.com/v1/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/pages/Subliritum/139910216072132 https://myspace.com/subliritum
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 07 avril 2014 , réalisée par Vyzhas
   
Décidément la Norvège ne cessera jamais d’être une des scènes les plus (voire la plus) foisonnante en termes de black metal. Formé en 1999 à Trondheim, Subliritum n’est pas un novice. La formation a sorti le mois dernier son troisième album « Downfall » sur le label australien Battlegod Productions, et jouit de la présence d’un batteur de session qui n’est autre que Vyl (Keep of Kalessin et ex-Gorgoroth (live))

Le groupe se revendique d’un black mélodique dans la veine d’Emperor ou Dissection. Pourtant une fois ce « Downfall » inséré dans la platine, c’est plutôt un black résolument moderne, très technique avec une production ultra léchée. Dès le premier titre, Subliritum fait montre d’une virtuosité époustouflante, mêlant toutes les techniques du shred (sweeping, tappings alambiqués,..) et des riffs aux influences jazzy mis en valeur par une basse galopante. La batterie n’est pas en reste et développe des plans ultra sophistiqués. Subliritum ne rentre donc pas dans les « clichés » de la scène scandinave. La formation ne fait ni du true norwegian black metal ni du black mélodique (même si la pochette rappelle celle de « Far away from the sun » de Sacramentum). Ici il est plus affaire d’un Obscura ou un Gorod avec une voix plus typée black.

Seulement, l’illusion ne prend qu’un moment. En effet, derrière cette cascade de technicité et de riffs tous plus tortueux les uns que les autres, « Downfall » souffre d’un cruel manque de personnalité, et j’oserais dire d’inspiration. En effet, au-delà de l’éternel débat sur la technique dans la musique, Subliritum se cache derrière une sorte de démonstration interminable de près de 44 minutes, où chaque titre peine à se démarquer les uns par rapport aux autres et où chaque riff est également interchangeable.

Ce « Downfall », Subliritum ne révolutionne donc absolument rien et propose une musique totalement impersonnelle, prenant de-ci de-là des influences black, puis death, puis thrash puis jazz, le tout saupoudré d’une technique indigeste pour un résultat très fade. Les puristes du genre aimeront sûrement, mais je n’ai absolument rien ressenti à l’écoute de cet album, si ce n’est un ennui mortel. Dommage car les norvégiens ont du potentiel…







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