SAVAGE CIRCUS Dreamland Manor [ 2005 ] |
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Durée : 54’42 Style : Heavy speed |
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Chronique : 21 octobre 2005 , réalisée par SAVINI | ||||
Ce qui à l’origine ne devait être qu’un side-project de Thomen Stauch, batteur de Blind Guardian, est devenu suite à son départ définitif du gardien aveugle un vrai groupe à part entière. Lorsqu’on a appris ensuite que ce projet, comme son départ, était essentiellement dû au fait que ses idées ne collaient plus à l’orientation actuelle du vaisseau mère, tous les fans quelque peu déçus par A Night At The Opera ont commencé à se frotter les mains d’impatience. Losqu’enfin, on a su qu’il s’était acoquiné pour l’occasion avec Piet Sielck (guitariste fondateur d’Iron Savior et grand producteur de heavy speed) et que les deux comparses avaient, pour le reste du groupe, jeté leur dévolu sur le chanteur (l’excellent Jens Carlsson) et le guitariste (Emil Norberg) de Persuader, on a tous clairement commencé à attendre ce Dreamland Manor comme le messie. Ce qui frappe le plus à la première écoute c’est cette irrésistible impression de déjà entendu. En effet, Dreamland Manor est vraiment un album très axé sur les guitares (très similaires quoi qu’en dise Piet à celles du Blind Guardian deuxième époque), celles-ci étant, comme il se doit, omniprésentes et s’appuyant, comme on pouvait s’y attendre, sur une section rythmique survitaminée. On a réellement l’impression parfois d’entendre un croisement entre Somewhere Far Beyond et le premier Iron Savior. Ce qui sera un défaut pour certains sera probablement une qualité pour d’autres parce que si l’on nage en terre connue, il n’en demeure pas moins que le résultat final est extrêmement efficace et qu’il y a aujourd’hui très certainement une place à prendre en ce domaine. Que ce soit sur Evil Eyes ou sur Born Again By The Night, les accélérations sont fulgurantes, les chœurs épiques et pas larmoyants pour un sou, le tout étant toujours saupoudré d’un remarquable sens de la mélodie. Ajoutez à cela un chanteur en tout point remarquable qui possède le même genre de qualité qu’Hans Kürsch (à savoir un chant clair mais délicieusement rugueux) et la même capacité à passer d’un registre à un autre. Vous comprendrez ainsi vite pourquoi Savage Circus peut susciter enthousiasme comme exaspération. On regrettera surtout le fait que Jens, sur quelques titres, s’inspire du maître d’une manière trop évidente (Between The Devil and The Seas), mais malgré cette petite réserve l’album reste éminemment sympathique. Dreamland Manor est un disque qui ne risque pas de changer la face du heavy metal, ce qui n’est de toute manière pas l’intention de ses géniteurs, mais qui fait du bien par là où il passe et qui procurera sans nul doute beaucoup de plaisir, ce qui est quand même le plus important, aux nostalgiques des vieux Blind Guardian. |
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