HOUSE OF LORDS
Precious metal [ 2014 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 50.35
Style : Heavy-rock mélodique
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it
  Contact groupe : http://www.jameschristianmusic.com
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 04 mars 2014 , réalisée par Ivan.Jack
   
HOUSE OF LORDS « Precious Metal »


House of Lords sort cette année son neuvième album studio, « Precious Metal », pratiquement en même temps que l'album solo du chanteur du groupe, James Christian, pas sûr que le timing soit très bon pour l'un comme pour l'autre.. Dommage car si je n'ai pas eu l'occasion d'écouter ce dernier, l'album des Lords est très bon, bourré de mélodies lumineuses et de chansons sympathiques qui restent bien dans la tête.


Ce groupe m'avait fait une très belle impression à la sortie de leur 1er album en 1988, que j'avais écouté en boucle à l'époque et que j'ai perdu depuis d'ailleurs, le groupe possédait une très forte identité, à mi-chemin entre le hard rock 70's et le hard FM des Bon Jovi et consorts, doublé d'un chanteur à la voix puissante et mélodieuse à la fois...

Depuis cette époque, le groupe a fait son bonhomme de chemin, tranquillement et nous sort régulièrement des albums de bonne qualité, sans transcender toutefois le monde du rock et du heavy-metal. Ce « Precious Metal » ne déroge pas à la règle, toujours mené par le charismatique James Christian et sa voix de verre brisé (belle image, non?) et comporte son lot de perles, des tubes en puissances, comme ce « Battle » d'anthologie qui ouvre le disque et son (ses?) refrain(s) puissant(s) et inspiré(s)... Beaucoup de bons morceaux entraînants, comme ce rapide « Epic » et sa montée de guitare sympathique, « Permission to die » et son refrain flamboyant ou encore « Swimming with the sharks » que n'aurait pas boudé Bon Jovi dans ses jeunes années....

Nous avons également droit à la superbe ballade « Precious Metal », où la voix de James se fait douce et haute comme rarement sur ce refrain magique ainsi que des titres mid-tempo simples, propres et efficaces, comme le déjà-tube « Raw », « I'm breaking free » ou même le très commercial « Turn back the time ». Que voulez-vous, plus c'est kitsch, plus ça marche... C'est une énigme existentielle que j'essaie de résoudre depuis beaucoup d'années maintenant, avec ferveur...

Le problème avec ce genre de groupes encrés dans un style facile d'accès est la surenchère et la surproduction, qu'ils ne peuvent effacer, au détriment de la qualité des chansons. Mais la déroute est évitée car peu de titres sonnent creux, malgré les effets de choeurs multiples gonflants à la Def Leppard sur « Live every Day » ou encore « Action », et la ballade très dispensable pourtant partagée avec l'épouse de James, Robin Beck, chanteuse de talent pourtant.. Un ratage complet ce duo en couple, une mièvrerie de trop...

L'autre souci des groupes qui ont très bien survécu au grunge, au black-metal et au metal-prog des années 90 ont tendance à toujours vouloir retrouver le son de leurs débuts, comme si cela était une référence... mais non ! Pourquoi ce son de batterie qu'on croirait tout droit sorti du premier album d'Indochine ou ces effets de guitares lancinants à la « Turbo lover » de Judas Priest, lors de leurs expériences « guitares-synthés » infructueuses ?
Fort heureusement, le chant est toujours bien présent, sans trop de traitement studio et la basse bien ancrée dans le mix qui tente de booster un peu plus l'ensemble... On frôle quand même la mollesse sonore sur certains titres.. (« Raw », « You might just save my life »)...

En conclusion, je dirais que c'est un très bon album de House of Lords, ils continuent à faire la musique qu'ils savent faire, et ils la font très bien... Certains refrains vous parcourront le cerveau assez longtemps, c'est certain (« Got a heart of precious metal... » « Live every day, live every day, live every day... like it's the laaaaaaaaaast... »). On aurait apprécié à peine plus de punch et un poil de graves dans la production et on aurait atteint un échelon de plus dans la qualité de l'écoute... Parfois, il faudrait oublier certains méfaits « synthétiques » des années 80 qui perdurent encore aujourd'hui.....







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