DODSFERD The parasitic survival of the human race [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 30.13 Style : Black metal |
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Chronique : 26 février 2014 , réalisée par Vyzhas | ||||
Si je vous dis metal extrême en Grèce, vous penserez à des pointures du genre telles que Septic Flesh ou Rotting Christ. La scène « true » black metal grecque n’est pas non plus en reste, et cette chronique va se pencher sur un de ses représentants. Dodsferd officie depuis 2001 dans un black n’roll cradingue, sauvage et doté d’une énergie purement punk ! Sorti via leur label national Razorbleed Productions, le dernier album des grecs est un hymne survolté à l’extermination de la race humaine : « The Parasitic Survival Of The Human Race ». Pendant 30 minutes, le groupe délivre 5 brûlots de pure black metal à la sauce punk oscillant entre 6 et 7 minutes. Ici pas de temps morts, les riffs sont agressifs, rapides et assez accrocheurs, en témoigne « Breeding Chaos », un titre sans fioritures qui va à l’essentiel avec cette primitivité héritée des Bathory, Hellhammer, et consorts. Cependant, l’enthousiasme est de courte durée. Après tous ces hymnes poisseux de black metal et de riffs punks vicieux, l'album se termine au bout de trente minutes de musique sur une reprise des Misfits (« We Are 138 »). Il y a comme une impression d’inachevé. De plus, on a l’impression d’écouter un groupe clairement en panne d’inspiration, usant et abusant de riffs « réchauffés ». Les samples d’une foule criant rajoutés sur chaque morceau montrent un Dodsferd essayant de camoufler tant bien que mal un remplissage flagrant. D’un point de vue subjectif, les morceaux auraient également gagné un peu plus d’impact avec un chant moins nasillard et plus puissant. Au final, le bilan de ce “The Parasitic Survival of the Human Race” est bien mitigé. Malgré des qualités indéniables, l’album rentre par une oreille et ressort immédiatement par l’autre. On ne retient pas grand-chose de ce « black n’punk » certes efficace et rentre-dedans, mais peu abouti et trop répétitif. |
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