CHRONIQUES ALBUMS

Le retour du groupe BIGELF est surement (pour moi du moins) la meilleure surprise de ce début d'année, et pour fêter ce nouvel album "Into The Maelstrom" (à sortir chez Inside out), Damon fox nous propose un line up remanié avec Duffy Snowhill à la basse, Luis Maldonado à la guitare et un certain...Mike Portnoy à la batterie. Cela va se savoir car c'est marqué en gros sur leur site, site du label, promo presse, etc ... Voir le batteur de Dream theater chez Bigelf est étrange selon vous ? Certes le style est loin de ce qu'il pouvait faire mais vu que le sieur est multi-interchangeable et qu'il est fan du groupe, cela tombait bien.

Alors que propose ce quatrième opus "Into The Maelstrom"? Et bien une suite logique des autres opus, que l'on se rassure, on en abuse (et tant mieux). Le groupe continue de jouer sur une ambiance et sonorités très seventies. On se croirait sur la colline de Woodstock et avec le chant si particulier de Damon (qui se rapproche parfois de Ozzy osbourne, "Incredible Time Machine" est flagrant), on est dans l'ambiance. Pourtant ici et contrairement à d'autres titres sur d'autres albums, peu de titres "phares" et mélodieux voire entêtants. On reste dans la mélodie, mais le groupe a surement plus voulu jouer sur le coté musical que foire du trône avec l'amusement et le fun que cela pouvait susciter. Bien entendu il serait indécent de dire que le batteur s'en sort mal, néanmoins que peut apporter un Mike Portnoy sur un tel disque ? Peu ou pas grand chose, on joue plus ici sur la sensibilité que la démonstration, bien que sur certains titres "Alien Frequency", il fasse un petit festival, place lui étant donnée.
Parfois une guitare acoustique viendra s'immiscer, mais je n'ai pas ou peu retrouver l'orgue hammond qui faisait le charme sur certains titres précédents, dommage.
Certains titres restent très proches du stoner avec "Edge Of Oblivion" et une lourdeur de la basse couplée avec une saturation des guitares vraiment magnifiques. Évidemment le petit clin d’œil avec le titre "Theater Of Dreams", sorte de mixture improbable entre les Beatles et Ozzy...Petite balade qui fait du bien et respire la fraîcheur.

BIGELF réussi une fois de plus son pari : proposer des titres riches, variés, avec une personnalité indiscutable. On aime ou on déteste, pour ma part j'attendais un petit peu plus de titres "tubesques" mais au final cela reste un grand et beau moment, une belle immersion dans un style très 70's. Encore !