ASTRAL DOMINE Arcanum Gloriae [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 59.00 Style : Power symphonique |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
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Chronique : 04 février 2014 , réalisée par sarvgot | ||||
La tradition a la vie dure mes amis. Elle résiste, elle résiste. Vous verrez qu’à ce train là, on ne parlera plus de l’Italie comme le pays de la mafia, des séducteurs mais comme le pays du Power Métal. Ou du Métal Symphonique, ça fonctionne aussi. On connaissait déjà les 50 groupes de Luca Turilli, les anciens de chez LABYRINTH et autres THY MAJESTIE, voici venu ASTRAL DOMINE. Groupe formé en 2011, qui va tenter de prendre sa part (ou les miettes plutôt) du gâteau. Ma foi, c’est comme un jeune avec une cougar : il prend ce qui reste et elle connait déjà tout ce qu’il va lui faire. Chers lecteurs, vous êtes la cougar ! Soit vous aimez les petits jeunes et peu importe le jeu qu’ils vous sortiront : vous aimerez cette musique très visuelle (on parle de Métal Hollywoodien), épique et mélodique. Ou alors vous commencez à être blasé et avez fait le tour de cette inexpérience sexuelle juvénile qui commence à tourner en rond. Eh bien dans notre cas, la cougar est rassasié et ira dormir seule pour cette fois. ASTRAL DOMINE souffre énormément de son jeune âge et de la comparaison IN-E-VI-TABLE avec RHAPSODY OF FIRE. Tout d’abord, la musique de ces Italiens est une resucée incroyable et peu de nouveautés émanent de ce SYMPHONY OF ENCHANTED LANDS version spin-off !! Le groupe arrive beaucoup trop tard malheureusement. Que ce soit les clavecins de l’intro de KING OF NORTH, les chœurs d’I AM THE KING, les ballades (MOONLIGHT), tout à déjà été fait. Certes, ici la qualité est au rendez-vous mais l’impression d’entendre un clone est assez désagréable au finale, et c’est l’originalité qui prend un coup. Le groupe utilise de tous les artifices propres à ce genre de musique très cinématographique avec ses bruitages et ses voix différentes pour les personnages (WELCOME TO MY REIGN), une intro générale comptée en latin sur une musique symphonique (le très Rhapsody : ARCANUM GLORIAE), etc … Certes le genre est plutôt très balisé et n’incite guère à l’innovation. Mais le groupe aurait pu davantage travailler la production de l’album qui commence à dater et se trouve en deçà du standard actuel. Il n’y a qu’à écouter HOLY KNIGHTS pour remarquer un sérieux manque dans le mixage de l’album sur les voix surtout, ou des claviers surexposés et kitsch mais assumés (FALSI DEI) anéantissant toute puissance de frappe. La faute à un manque de moyens, surement, plus qu’à un défaut de technique. La production est aussi mise à mal comme cette voix démoniaque sur WELCOME TO MY REIGN qui est juste inaudible et mal faite. On dirait le ventre d’un affamé avant la pause déjeuner. La production souffre, et l’album en pâtit par un manque de pêche évident et un manque de relief terrible sur ses parties rythmiques. La batterie est aux abonnés absents. A la décharge du groupe, le genre est saturé, très balisé et, comme le Folk Métal, aura toujours ses adeptes quoi qu’il arrive. Il y aura toujours un noyau dur de fans pour être réceptif à la musique de ce sextet Italien. S’il est prit à part, reconnaissons tout de même ses compositions d’un bon niveau et des arrangements de qualité. Leur mélodies sont aussi un des points positifs à en retenir et n’ont rien à envier à leur principale source d’inspiration. Mais tout cela ne suffit pas, arrivé au troisième morceau on a décroché. Un album à réserver uniquement aux adeptes du genre, qui plus est en mal de nouveautés. Un univers musical affirmé et une inspiration complètement assumée, mal servies par un mixage et une production datée. |
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