PRIMAL FEAR Delivering the black [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 51.48 Style : Heavy metal |
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TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 28 janvier 2014 , réalisée par Ivan.Jack | ||||
Vous avez envie de bon son ? Vous trépignez d'impatience de secouer vos cheveux comme des dingues ? Vous éclater les ouïes avec de la bonne musique bien faite qui arrache tout sur son passage ? Le dernier Primal Fear est sorti pour vous !!! Aucune surprise pour les fans du groupes, bien sûr, c'est du power metal pur et dur, et je vous promets que ça décoiffe !! D'entrée, on est happé par la production cuisinée aux petits oignons, « King for a day » déblaie le terrain avec sa rythmique puissante et son refrain entêtant et « Rebel Faction » et son riff ultra rapide à la Painkiller de Judas Priest met tout le monde d'accord : ça masse le cerveau. Aucun répit, on enchaîne avec un brûlot de lourdeur, « When Death Comes Knocking », qui reste bien en tête, et qui n'aurait pas dépareillé sur un vieil album d'Accept, genre Balls to the wall pour les plus « vieux » d'entre nous... hé hé... Outre le savoir-faire des musiciens qui n'est plus à prouver (excusez du peu mais Matt Sinner, Ralph Scheepers, Randy Black, Magnus Karlsson et Alex Beyrodt n'en sont pas à leurs premiers chef d'oeuvres..) mais il faut reconnaître qu'ils tiennent vraiment la forme et on reste admiratif devant cette puissance jamais désavouée et rarement égalée de l'organe vocal de Ralph... avec ce petit quelque chose de Rob Halford de plus en plus prononcé, les effets criards en moins. Franchement, ce chanteur m'aura toujours étonné, et ce depuis le premier album de Gamma Ray, où il officiait à l'époque... Le morceau titre « Delivering the black » n'est pas en reste et continue à nous faire chanter avec ce refrain excellent de mélodie et de vitesse, du pur metal allemand comme on l'aime. Tout au long de l'album, basse-batterie sonnent d'enfer, en osmose, les guitares sont flamboyantes et les soli bien inspirés, doublés, triplés voire plus, tout comme les phrases de Ralph qu'il s'amuse à empiler, pour un effet des plus aventureux, on se demande si en live, le fait de n'avoir qu'une voix lead ne laisse pas le spectateur sur sa faim, j'espère que ses compatriotes font les choeurs derrière lui... Bref, l'album est excellent, la suite est follement heavy, à la Gamma Ray d'ailleurs, « Road to Asylum » et un petit chef d'oeuvre, (si, si !), apparaît par l'épique « One night in December » où l'on voyage dans des contrées mélodieuses, mêlées de mélodies envoûtantes et prenantes... Superbe morceau, qu'on a envie d'écouter en boucle... Hélas, c'est le dernier morceau qui nous fait prendre notre pied car les trois morceaux restants sont loin en dessous du niveau du reste de l'album, comme par exemple cette ballade creuse qu'est « Born with a broken heart » qui montre bien que Sieur Scheepers, très bon dans les mélodies fortes et puissantes, ne s'en sort pas sur les morceaux lents, on dirait qu'il lutte pour contenir toute la rage de sa voix, ainsi bridée sur une guitare acoustique. « Inseminoid », morceau speed mélodique à la Stratovarius, double pédale à fond les ballons, clôt cette album avec un goût d'inachevé, tout avait si bien commencé mais l'inspiration n'aura pas tenu 10 chansons... dommage.. Qu'importe, les Primal Fear nous ont encore sorti un album de tueurs, qui ravira les heavy metal kids que nous sommes, ils prouvent une fois de plus qu'ils n'ont rien à envier à leurs frères et pères du même style, même s'ils restent toujours moins connus et diffusés... Un manque à rattraper en se ruant sur leur discographie déjà bien fournie... |
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