SERMENTS Erotic Drive [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 43.52 Style : Metal |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 28 janvier 2014 , réalisée par Chart | ||||
C’est en 2005, à Paris, que se forme le groupe SERMENTS sous l’impulsion de son actuelle chanteuse Vanessa. Un premier EP voit le jour en 2008, « Gone Away » puis un album en 2009. C’est d’ailleurs Christian CARVIN (ETHS, CURTISS, CAEDES…) qui s’occupe à ce moment-là de la production de ce disque. C’est en 2012 que SERMENTS revient pour un nouvel album « Erotic Drive » toujours sous la houlette de Christian CARVIN. La première chose qui vous saute aux oreilles à l’écoute de cet album, c’est la correspondance indéniable qu’il existe entre ce groupe et DEFTONES. La différence majeure réside bien évidemment dans la voix forcément un peu plus féminine de Vanessa. Du coup, consciemment ou pas, on est forcément influencé lors de l’écoute de ce disque car même la production n’échappe pas vraiment à ce parallèle. Sur ce point, SERMENTS réussit de toute façon son pari et nous livre un album exemplaire de propreté. Ces 11 titres sont loin d’être dépourvus d’intérêt même si le parasitage par DEFTONES est plus qu’évident. « Pocket Gun » nous embarque directement sur ce qui fait l’identité du groupe. On retrouve un peu de néo metal sur des rythmiques saccadés mélangé à une dose de rock. Le chant a cette touche langoureuse à laquelle on pouvait s’attendre même si on trouve toujours une bonne dose de chants plus hurlés comme « 2PM ». Les morceaux s’enchaînent variant les ambiances passant du planant, « X-Song », « Sick Shift » au plus énervé « Backpack » sans que toutefois le combo ne prenne vraiment le risque de s’affirmer pour de bon. On retrouve bien en fin d’album « Meiga », un morceau un peu plus osé niveau ambiance aux accents parfois de PORTISHEAD pour ce qui concerne le chant. SERMENTS signe un album intéressant mais malheureusement beaucoup trop influencé pour faire preuve d’une originalité nouvelle. SERMENTS excelle dans son ambiance mais peut-être le groupe devrait-il s’affirmer en comptant plus sur lui-même et oublier ses pères. |
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