CHRONIQUES ALBUMS

THOSE BLOODY ARMS nous vient d'Orléans. Ce groupe de hardcore pur et dur vient donc nous présenter son premier EP éponyme. Formé en 2010, il est composé de Fred (chant), Dave et Zag-Zero (guitares), Ju (basse) et enfin Antho (batterie). Ces grands gaillards commencent à se faire connaître dans le milieu : ils ont assurés les premières parties de groupes tels que Biohazard ou encore Nine Eleven... Costaud tout ça !

La galette s'ouvre sur un roulement de tambour digne de marches militaires et c'est parti ! C'est rapide, ça part dans tout les sens, bref c'est un gros défouloir. Un chant punk côtoie un chant « chanté » c'est assez bizarre dit comme ça, mais ça rend assez bien ! La production est bonne dans l'ensemble, les guitares crachent forts et leurs effets sont bien dosés, on entend bien le chanteur avec sa voix perçante, mais le point noir c'est la batterie. Les cymbales sont vraiment trop fortes (et quelques fois pas assez...) et lors des passages où ces dernières sont prédominantes, les autres instruments sont cachés. Les tympans sont aussi touchés... Pour revenir aux guitares, serait-ce un vibrato flottant que j’entends ? Allier breaks burnés avec soli rapides et joués au Floyd Rose, bien joué !
Au niveau des paroles, le groupe parle surtout des faiblesses de l'être humain telles que la guerre (« This is war, this is the way we live » ; « To live for, to die for, the peace we are looking for »), ou encore l'oppression (« Is that a way to live ? »), ma phrase préférée restant « United we stand, Divided we fall ». Les paroles sont bien écrites, mais auraient été peut être plus percutantes en français !
L'artwork de l'album est simple et sobre, mais au dos, ainsi que sur le livret, des dessins rajoutent une touche de violence.

En écoutant cet EP, je me suis plus vu dans une salle de concerts que chez moi tant au niveau du style qui force à la dislocation de cervicales qu'au niveau de la batterie. Le seul gros point noir est quand même la batterie : les cymbales restent dans vos oreilles, et il n'y a aucun moyen de les ignorer... Dommage, puisque dans l'ensemble c'est un bon premier skeud !