OLD MAN'S CHILD Vermin [ 2005 ] |
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Durée : 37.32 Style : Metal black Symphonique |
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Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 13 octobre 2005 , réalisée par HERAMOTH | ||||
Old man’s child n’est pas une formation à part entière, c’est en fait le projet solo de Galder (connu pour être guitariste au sein de Dimmu borgir). Ce norvégien multi instrumentiste n’en est pas à son premier coup d’essai, Vermin est déjà le septième opus depuis la première démo «In the shades of life » de 1994. Même si Galder tient à lui seul le rôle de compositeur, vocaliste, guitariste (électrique et acoustique) , bassiste ainsi que claviériste, il lui a fallu compter sur un musicien de session pour assurer le poste de batteur. Histoire de ne pas œuvrer dans la demi mesure c’est Reno H. Kiilerich , entre autres batteur Live de Dimmu borgir, et ex-Panzerchrist/Vile/Exmortem, qui a été engagé. A la première écoute, que dire sinon que cet album est étonnamment riche. Chaque composition possède sa propre personnalité tout en restant ancrée dans le fil conducteur de l’album. L’ensemble commence sur quelques notes de guitare acoustique pour enchaîner sur le très « Dimmu-borgirien » Enslaved and Condemned. Le mixage des vocalises reste très typique et on ne serait cacher les influences de Galder par rapport à son groupe principal. A noter également l’utilisation de plusieurs pistes vocales avec la présence même de backing vocals et l’utilisation de différentes tessitures superposées pour donner quelques effets caractéristiques. Une fois le très mélodique « The plague of Sorrow » terminé, le tout change de direction pour « War of fidelity » aux relants somme toute plus thrashisants mais qui n’est pas non plus épargné par de petites touches symphoniques au clavier, des passages qui semblent chers à Galder. Si certains points rivent une certaine homogénéité à cet album il n’en reste par moins subtil et diversifié, chacune des dix compositions semble être le fruit d’une certaine maturité dans l’écriture et l’arrangement musical, aucun riff et aucune partie ne semble mise en place par hasard. C’est ce que certains pourraient reprocher à cet album, une linéarité générale qui compte très peu de « grosses » surprises. Mais est-ce vraiment la prétention de cet opus ? Il faut bien avouer que le travail de Galder pour harmoniser les différents instruments est admirable. Rien ne prédomine et l’équilibre de l’ensemble est appréciable. Reno H. Kiilerich pour sa part se montre d’une précision millimétrique, même si techniquement il ne joue rien de terriblement démonstratif comparativement à son Cv, les différentes rythmiques s’enchaînent sans grande faiblesse, bref tout le professionnalisme d’un musicien de session qui se respecte. En résumé, ce dernier album de Old man’s child ne change pas réellement la donne et ne surprend pas outre mesure. Il reste tout de même de bonne facture et s’affirme comme un opus réellement travaillé qui pourra satisfaire aisément une oreille attentive sans pour autant se montrer comme absolument transcendant. |
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