BENEDICTUM Obey [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 49.35 Style : Heavy-metal |
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TECHNIQUE |
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Chronique : 27 décembre 2013 , réalisée par Ivan.Jack | ||||
Ce groupe américain vient de sortir Obey, son quatrième album et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas lésiné sur la puissance et la force des compositions. Sans transition, je vous livre mes petites impressions à chaud. D'entrée, on remarque que l'attention est mise sur des gros riffs de guitare pas forcément originaux mais bien « rentre-dedans » et la voix de la chanteuse Victoria Freeman, agressive et très hurlante, parfois même aux limites de ses cordes vocales, comme dans le bien nommé « Scream ». Ne vous attendez pas au lyrisme d'une Tarja ou à la douceur cristalline d'une Sharon, Victoria chante avec ses c.... (enfin si elle en avait, elle le ferait...) Le son de la batterie est brut de décoffrage et on se prend à redécouvrir le vrai son d'une caisse claire, vide de tout traitement sonore numérique... et ça fait du bien, on en ressent tout le potentiel metal naturel du groupe (« Evil that we do »). Les guitares sur les couplets me font penser aux premiers albums d'Anthrax « Spreading the disease » et « Among the living » (oui, je sais, ça date un peu..), sans pour autant être aussi thrash et ciselés... Rien de bien nouveau me direz-vous sur cet album mais on enquille les morceaux assez courts à vitesse grand « V » et on passe un bon moment de pur heavy-metal. On s'habitue peu à peu à la voix écorchée et peu mélodique de Victoria, qui nous embarque parfois dans un true metal à la Manowar des premiers âges (« Crossing Over »)... Est présente également une belle « power-ballad » bien pensée, « Cry », en duo avec Tony Martin, qui n'a rien perdu de sa superbe, et il est surprenant de remarquer que sa voix s'accommode très bien avec celle de Victoria... beau moment... Mais le heavy revient vite en force avec un « Thorns » monstrueux et « Apex Nation », doté d'un petit goût de Judas Priest d'ailleurs, voire du Rime of the Ancient Mariner de Maiden. Le CD se clôture avec un « Retrograde » lourd et épique, comme à la grande époque des monstres de la NWOBHM, où il était de tradition de finir un disque avec un bon titre lourdingue et bien encré dans la terre, ou plus bas !! Une bonne surprise que cet album, qui se laisse apprivoiser au fil des écoutes, pas transcendant pour un sou, mais on passe un très bon moment, avec pas mal de surprises... Benedictum suit son bonhomme de chemin.... c'est tout le bien qu'on lui souhaite... |
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