PRIMAL FEAR
Seven Seals [ 2005 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : NC
Style : Heavy Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.nuclearblast.de
  Contact groupe : http://www.primalfear.de
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 07 octobre 2005 , réalisée par SAVINI
   
Pour leur sixième album Primal Fear a enfin décidé de frapper un grand coup et de se transcender grâce à une remise en cause salvatrice. Grand bien leur en a pris car le groupe aurait très bien pu se contenter de nous ressortir un pur album de heavy efficace mais peu original comme ils l’ont parfois fait par le passé. Au lieu de cela le groupe a décidé de varier ses compos, ses influences, Ralf Scheepers a enfin décidé d’arrêter ses concours de Scream et Matt Sinner a également eu la riche idée de faire appel à du personnel extérieur pour la production (Charlie Bauerfeind est coproducteur) et pour le mixage (Mike Fraser : voir interview).

A cet égard, autant le dire tout de suite leur dernier rejeton, Seven Seals, risque fort de marquer les esprits et d’asseoir définitivement le groupe comme un des leaders de la scène heavy européenne. Cet album est sans nul doute le plus varié et créatif de leur carrière, des titres de heavy traditionnel (Demons and Angels est vraiment du pur Primal Fear) côtoient des titres plus thrash (l‘excellentissime Evil Spell) ou épiques. D’autres titres aux arrangements subtils et efficaces comme Diabolus pourront également étonner les afficionados de Primal Fear mais le résultat est, après plusieurs écoutes, plus que bluffant et une telle aisance à passer d’un registre à un autre avec autant de réussite et de fluidité ne peut que laisser admiratif. A ce titre, même ceux qui ne sont pas des grands fans du chant de Ralf devront reconnaître que, sur cet album, il est absolument monstrueux et montre, si besoin était, qu’il n’est pas (ou plus) un simple clone de Rob Halford. Ralf part moins souvent dans les aigus qu’auparavant mais lorsqu’il le fait c’est avec une violence et une intensité hors du commun (Carniwar). Ses nombreux changements de registre montrent à quel point il est désormais devenu un remarquable chanteur, complet, capable de faire passer un incroyable panel d’émotions.

La production est certes riche en arrangements cependant Primal Fear est tout de même arrivé, contrairement à Blind Guardian, à tirer profit de cette richesse sans perdre pour autant son côté heavy. Le son de gratte est hyper clair et les solos toujours aussi incisifs. Nos amis teutons n’hésitent pas non plus à mettre en valeur leur face la plus mélodique au travers d’une somptueuse ballade (In Memory) qui permet une fois encore à Ralf de montrer toute l’étendue de son talent. Seven Seals, morceau de commande par excellence, est de loin le titre le plus commercial et le moins intéressant de l’album, c’est bien là la seule faute de goût de ce skeud.
Le Primal Fear nouveau est arrivé et il va faire très mal.







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