PLACE VENDOME
Thunder in the distance [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 54.00
Style : AOR
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/pages/place-vendome/104033206299741?fref=ts
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 15 décembre 2013 , réalisée par cycy
   
Quand on connait Michael KISKE et l’impact qu’il a eu sur une ribambelle de jeunes fanas de Métal de par le monde, on s’attend toujours à ce qu’il explose de sa voix si particulière toute présence dans tel ou tel projet. Car il faut bien avouer que depuis son départ de HELLOWEEN, le gars n’a pas vraiment chômé. Passant d’AVANTASIA à UNISONIC, SUPARED, albums solos, et PLACE VENDOME, avec plus ou moins de succès, KISKE est un peu la « guest star » qu’il faut avoir sur son projet dès lors que l’on souhaite s’approprier une certaine renommée.

Si bien que nombre de fan de la période HELLOWEEN ont eu bien du mal à suivre une certaine continuité quant à ses aspirations. Mais là n’est point le sujet puisque vient de sortir « THUNDER IN THE DISTANCE », troisième album du projet PLACE VENDOME. Projet puisqu’il est bien difficile de se dire que PLACE VENDOME est un groupe qui, en théorie, serait supposé impliquer une certaines osmoses et non pas seulement quelques velléités bassement mercantiles de certains acteurs du business Métal.

Successeur de STREETS OF FIRE, ce troisième opus est déconcertant, pour plusieurs raisons. D’une part il est bien difficile de trouver un fil conducteur sur les 13 titres qui composent cet album si ce n’est, justement, la ficelle classique d’un style qu’il ne suffit pas, pourtant, de s’imaginer, je veux bien évidemment parler du HARD FM / AOR qui caractérise si bien cet album. On retrouve là des morceaux qui n’ont d’intérêt que de montrer, pour la troisième fois, le potentiel de KISKE à aller se promener dans d’autres styles que le SPEED/POWER Métal qui a fait sa renommée. Problématique ensuite probablement due au fait que l’intégralité, ou presque, de l’album a été composée par quelques fameux noms qui, à leur tour, se sont essayés dans un style qui n’est clairement pas le leur, entre autre, Timo TOLKKI (ex STRATOVARIUS ) ou encore Magnus KARLSSON (PRIMAL FEAR). Seul Alessandro DEL VECCHIO, actuel clavier au sein de HARDLINE, apporte ce petit truc d’un style que lui, par contre, doit maitriser.

En un mot comme en mille, il ne suffit pas de se dire « Allez, on fait un album AOR » pour parvenir à ses fins et offrir aux fans, quelque chose de probant et de percutant ; surtout dans un style où il y a des mastodontes indétrônables qui sortent de véritables pépites encore récemment (KING KOBRA pour ne pas les nommer).

Finalement, la seule continuité que l’on pourrait trouver à cet album, un véritable fil conducteur, est qu’il est aussi inutile que ses deux prédécesseurs.







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