STRYPER
No more hell to pay [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 50.00
Style : WHITE METAL
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it
  Contact groupe : http://www.stryper.com http://
 
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 10 décembre 2013 , réalisée par cycy
   
Il y a des groupes qui survivent en jouant dans des clubs quelques titres ne provenant que d’un seul et même album, unique, anecdotique presque, en provenance direct des années 80 là où, à L.A. on pensait que rien ne changerait jamais. Ce genre de groupe est encore pléthore et c’est hallucinant de constater que ces musiciens ne sont plus jamais sortis de cette image MTV, de celle que l’on trouvait en grand backside d’un LP acheté aux puces, ou bien de cette foutaise qui tend à faire croire à tout le monde que Kurt Cobain les a tué.

Et il y a des groupes comme STRYPER où les musiciens décidèrent de faire une pause, certes très longue en ce qui les concerne, pour partir vers d’autres horizons, fameux pour certains. Fort d’une envie et d’une volonté de prouver que le groupe n’était pas mort, seulement endormi au fin fond d’une crypte, il nous offrait en 2005 un des albums « sur le retour » des plus percutants qui soient, je veux bien évidemment parler de ce magistral « REBORN ». Quelques tournées plus tard et une nouvelle bombe à son actif en 2009 avec le tout aussi génial « MURDER BY PRIDE », un album de reprise « THE COVERING », revoilà le groupe avec son tout dernier opus en date « NO MORE HELL TO PAY »

Mais commençons par le ... commencement. STRYPER, pour les novices, n’est autre que le sacro-saint leader du Heavy Métal Chrétien (White Metal) depuis le milieu des années 80 avec à son actif quelques millions de disques vendus, des tubes en veux-tu en voilà et ce look incomparable, ou plutôt si, si tant est que l’on connaisse maya l’abeille, tout de jaune et noir vêtu. Ça c’est fait. Mais STRYPER c’est surtout un groupe au sein du quel officient ce qui se qui se fait probablement de mieux, de nos jours si on tente de rapprocher le groupe au HARD US, HAIR METAL, qui monopolisait MTV à l’époque, POISON, WARRANT, DANGER DANGER, FASTER PUSSYCAT et j'en passe. Bref, voilà pour les présentations.

« NO MORE HELL TO PAY », ainsi se voit nommé ce nouvel album de STRYPER, et une fois n’est pas coutume nous voilà face à un album qui fera date dans la discographie du groupe, qui il faut bien le reconnaitre est à ce jour un sans-faute total. Soyons clair de l’intro jusqu’à la fin on ne peut que s’incliner sur un fait : STRYPER a retrouvé un niveau d’écriture et de science du hit que cela en devient vraiment déconcertant, remettant clairement au placard tout un tas de groupe qui ne daignent même plus prendre la plume pour pondre du son nouveau, n’est-ce pas POISON ? S’amusant avec les sonorités, s’immisçant dans des contrées un peu plus speed avant de reprendre un son reconnaissable entre mille, STRYPER fait mouche à chaque morceau et on se prend à chantonner sur quelques-uns à la première écoute. Quel autre preuve d’un objectif atteint ? Plus encore, le groupe ne tombe jamais dans la facilité qui serait de reprendre ce qui fonctionnait dans les 80’s sans chercher à aller de l’avant. Un son résolument moderne permet d’asseoir STRYPER et cet album dans son temps.

Mais là où STRYPER fait très fort c’est sur cette faculté à faire oublier au plus profane que, pourtant, et bel et bien, le message qu’il véhicule est des plus engagé. Car oui, effectivement, petit détail parmi tant d’autres, STRYPER n’écrit qu’au nom de JESUS et uniquement sur JESUS. Et comme indiqué juste avant, la force du groupe est d’être capable de fédérer quiconque écoute cette musique au nom du Heavy, du Hard, du Hair Metal, peu importe l’étiquette, laissant son discours à ceux qui veulent bien l’écouter où à ceux qui assistent à leurs concerts qui, eux par-contre, sont des plus engagés. Lancé de bibles en prime.

Tout ça pour dire que ne pas se pencher sur « NO MORE HELL TO PAY » et plus encore sur STRYPER, serait passer à côté d’un des groupes les plus marquants de ces trente dernières années. Car combien de groupe ont réellement fait avancer le « chmilibilick » ? Une poignée.

STRYPER, à n’en point douter, en fait partie.







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