ARCANGEL Harlequins of light [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 51.18 Style : Pop-rock melodique |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 09 décembre 2013 , réalisée par Ivan.Jack | ||||
Arcangel est pratiquement un album solo, car il est l'oeuvre du multi-instrumentiste et producteur Jeff Cannata ; autant dire que le bonhomme a réalisé tout seul cet album, comme ses nombreux prédécesseurs, même s'il est entouré de quelques solistes guitaristes et claviéristes. Toutes les batteries, basses, guitares rythmiques et chants sont de son fait, et l'on voit qu'on n'a pas affaire à un novice, même si le style de musique peut sembler désuet à notre siècle. En effet, Harlequins of light est bien encré dans le début des années 80 et le premier morceau éponyme en est d'ailleurs une merveille de mélodie. Hélas, l'album est très difforme car dès « As far as the eye can see » (pourquoi répéter le titre du morceau cinquante fois sans aucune variation ?) et « War », on commence déjà à s'ennuyer, tant le propos est démodé et kitch à souhait. Là où on aurait pu se passer de ce disque, Cannata réussit à capter notre attention pour aller plus loin, car il chante très bien, un petit côté Bob Catley de Magnum dans la voix rehaussé d'un soupçon de Joe Lynn Turner. Les chansons sont très travaillées, calibrées pour la radio et les mélodies, même souvent entendues, sont imparables. « Fortune Teller » et « Voice of illuminatti » en sont de bons exemples (par contre ne traduisez pas les paroles, sauf si vous aimez l'eau de rose...), et on reste avec bonheur à écouter les claviers « synthétiques », les pianos mélodieux en décoration et les guitares plus rock sans prétention, mais qui ravissent nos esgourdes et notre cœur... Nous passerons les ballades sans intérêt, « Tonight..forever » et « Through the night », et « Amnesia » avec son gimmick de flûte de pan jouée au synthé... (je croyais que plus personne n'utilisait ce son-là, moi...oups !) Diamonds and Gold nous rappelle au bon temps des génies du rock mélodique (Toto, Boston, Survivor...), et le morceau final « Legend of Marie Celeste » nous plonge dans des mélodies pures et colorées, à l'instar du meilleur John Miles et son « Music » d'anthologie et du Yes et leur « Owner of the lonely heart ». On pense aussi à Meat Loaf et son « I would do anything for love », chansons rabâchées et ultra-connues, mais qui resteront à jamais dans les mémoires, c'est d'ailleurs tout ce qu'on peut souhaiter à Jeff Cannata, malgré le fait que l'époque dont il explore les horizons musicaux soit belle et bien révolue... Un bon album où l'on ressent de la joie et où l'on prend du bon temps, des mélodies et des morceaux très bien composés, avec goût et feeling, on regrettera seulement que tous les clichés inhérents à ce style pop-rock soient bien présents et encrés dans cet album... musique pour les « enfants du rock '80 » !! |
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