BREED MACHINE A L’Aube du Huitième Jour [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 40.47 Style : Metalcore |
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Chronique : 07 décembre 2013 , réalisée par Chart | ||||
BREED MACHINE se forme en 2004 dans la Drôme, à Pierrelatte pour être précis. Le groupe enregistre très vite une première démo éponyme en 2005 avant de se lancer dans des productions plus conséquentes. Le groupe nous propose aujourd’hui son quatrième album intitulé « A L’Aube du Huitième Jour ». Le style du groupe très énergique et son actuel statut étaient autant d’arguments pour faire bénéficier à cet album d’une production digne de ce nom. On a mis les bouchées doubles sur ce disque et cela s’entend vraiment. L’ensemble sonne très puissant et particulièrement propre. Il s’agit bien entendu d’une production très moderne avec triggers et peu de sons naturels. C’est la tendance actuelle et même si parfois on regrette le manque d’humanité dans ce type de productions, il faut bien reconnaître que cela a au moins l’avantage de mettre en avant une puissance hors du commun chez les groupes. BREED MACHINE surfe sur la vague déclenchée par des groupes tels que KORN, HATEBREED, CHIMAIRA ou encore DEVIL DRIVER. Ces groupes là sont de grosses références et leur énergie est forcément contagieuse. On identifie assez rapidement certaines de ces influences dès le premier titre, « Shinra Tensei ». On aurait presqu’envie de citer KORN et ses emprunts à la dubstep. BREED MACHINE est néanmoins un peu plus hargneux et le son, particulièrement costaud. On prend forcément sa petite claque à l’écoute de ce premier titre, claque qui se prolonge d’ailleurs avec « La Volonté » et « Karma » qui restent sur la même dynamique. Les musiciens ont trouvé leur voie et compris la recette. Ils s’appliquent donc sur ces titres à les peaufiner, à les améliorer et à donner à ces morceaux le maximum d’énergie et de puissance. « Contact » et « Sous Mon Bouclier » sonnent néanmoins un peu différemment avec quelques blasts ce qui apporte un nouveau souffle sans que toutefois on ne perde les rythmiques saccadées qui semblent être le gimmick principal de cette formation comme semble le souligner « Mille Monts ». « Le Sourire D’Ange » est de mon point de vue l’un des titres que je trouve des plus intéressants. En apportant de la lourdeur à son titre, BREED MACHINE trouve le moyen de re-dynamiser le propos. Ce style fonctionne très bien sur des tempi un peu plus lents car prenant plus d’ampleur. BREED MACHINE signe un nouvel album qui aura vite fait de trouver son public et ravir les fans du style. Le groupe a mis tous les atouts de son côté et on attend maintenant de les voir en concerts. |
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