SOLSTAFIR
I Blodi Og Anga [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 57.13
Style : Black Viking
  Infos :
  Contact label : http://www.season-of-mist.com/
  Contact groupe : http://solstafir.net/ https://myspace.com/solstafir
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 02 décembre 2013 , réalisée par Charcoal.Blood
   
On pourrait croire que le label de distribution Season Of Mist se lance dans une campagne de rééditions depuis quelques temps. Et bien que la démarche puisse laisser dubitatif, elle permet néanmoins de (re)découvrir des opus méconnus de la carrière de certains artistes, apportant même parfois un souffle de jeunesse avec un bon traitement en profondeur, comme pour donner une seconde chance à la galette sélectionnée. Ainsi, après s’être occupé des premiers essais des Grecs de SEPTIC FLESH, voici venu le tour des Islandais de SOLSTAFIR avec leur premier album datant de 2002 « I Blodi Og Anga », autrement dit « In Blood And Spirit » dans la langue de Shakespeare.


A l’époque paru sur le label Ars Metalli, ce premier opus est loin d’être l’essai le plus connu du groupe. D’ailleurs, cela nous rappelle qu’avant de devenir le groupe de Post Rock Atmosphérique que l’on connait aujourd’hui, SOLSTAFIR s’inscrivait dans une lignée Black Viking lors de ses premiers EP et démos. Si les musiciens n’étaient alors pas véritablement imprégnés de la culture scandinave, leur style évoluait plus dans une mouvance païenne qui n’est pas sans rappeler PRIMORDIAL.

N’empêche que «I Blodi Og Anga » s’inscrit comme une référence dans la discographie des Islandais, notamment par rapport à leur idéologie Anti-Chrétienne mais aussi par rapport au tournant musical qu’ils vont prendre tout au long d’une décennie. En effet, certains morceaux comportent déjà des séquences assez longues, presque progressives et une atmosphère bien particulière qui deviendra vite une marque de fabrique du quatuor. Trois des chansons de la track-list figuraient déjà sur les premières démos du groupe. Le son était d’ailleurs de qualité très moyenne mais donnait une dimension caverneuse, lugubre qui collait impeccablement au style des titres. Ici, le remastering a permis d’obtenir un environnement sonore plus net, mieux défini (« Tormentor »), même si les puristes ne se sentiront pas forcément conquis par un tel remaniement. Néanmoins, la production ne rend pas les choses trop édulcorées même si le chant clair s’avère malgré tout bien plus identifiable sur cette version de la galette (« Bitch In Black »). On retrouve cet aspect froid et synthétique qui se dégage de toutes les compositions du groupe (« I Viking ») et le côté bestial de la batterie a été bien été respecté.

On relèvera toutefois quelques imperfections qui peuvent s’avérer désagréables. Entre autres, le chant qui reste en dessous de l’ensemble musical et qui se trouve parfois mal maîtrisé (« I Blodi Og Anga ») mais l’on attribuera cela à la spontanéité et à la jeunesse du groupe. Autre détail qui m’a personnellement rebuté, la longueur de certains passages qui, en dépit de leur but à créer un effet recherché, se montre répétitif et lassant.


« I Blodi Og Anga » n’est peut-être pas l’album indispensable à posséder mais il démontre des éléments sincères qui posent les bases de ce que le groupe deviendra après ce premier long essai. En tous cas, cette galette se redécouvre avec plaisir.







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