DYSMORPHIC
A notion of causality [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 41.35
Style : Technical death metal
  Infos :
  Contact label : http://uniqueleader.com/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/dysmorphicband https://myspace.com/dysmorphicmetal
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 21 novembre 2013 , réalisée par Vyzhas
   
Avec l'explosion de pointures telles que Gorod ou Kronos, la scène death technique française ne cesse de s'étendre et commence à attirer l'attention internationale. Dysmorphic vient s'ajouter à la liste de ces groupes français à la hargne aussi époustouflante que l'est leur talent à manier leurs instruments avec une virtuosité sans faille. Formé en 2009 à Tours, Dysmorphic a déjà sorti deux EP, dont le premier (2009) a vu le jour lorsque le groupe s'appelait encore Necrotism. Les jeunes musiciens, bien que très ambitieux, ne proposaient rien de bien exceptionnel, avec leur death brutal un peu trop convenu. C'est à partir du second EP éponyme (2010), que Dysmorphic a commencé à trouver ses marques. La musique des jeunes Tourangeaux devient alors plus accrocheuse tout en restant brutale, mais surtout beaucoup plus technique. Le groupe décolle petit à petit et tourne en compagnie de groupes comme Ad Patres, Demented, Kronos ou Gorod.

Tout comme ses compatriotes bordelais de Gorod l'ont fait pour leur deux premiers albums, Dysmorphic signe sur un label américain, et non des moindres puisqu'il s'agit de Unique Leader Records (Deeds of Flesh, Disgorge,...). C'est en septembre 2013, que le premier album de Dysmorphic voit le jour, sous le nom de "A notion of Causality". Masterisé au Conkrete Studio (Gorod, Eryn Non Dae), le groupe développe un death qui marrie aussi bien les influences des 90's (Suffocation, Death, Morbid Angel) que la technicité des formations death plus actuelles comme Decrepit Birth, Obscura, Kronos ou Gorod. Le disque est composé de onze morceaux démontrant une technicité impressionnante alliée à une brutalité faisant la part belle aux riffs d'une précision chirurgicale, sans tomber dans la débauche inutile de blasts beats. L'ensemble est assez homogène mais n'en demeure pas moins aéré. Le vocaliste Baptiste Boudoux n'est pas en reste et propose un growl écorché dans la veine d'Obscura.

Dysmorphic pratique en effet un death très alambiqué proche de ses homologues allemands d'Obscura. En témoigne les envolées de guitares et les soli "shreddés" en pagaille, ainsi que le style très jazzy du bassiste. Ce qui fait la force de "A notion of Causality" est aussi sa faiblesse. Certes, le travail de composition est phénoménale, les musiciens sont carrés, mais le côté alambiqué créé des longueurs dans certains titres qui peinent à décoller. De plus l'homogénéité du disque donne également l'impression que les morceaux ont du mal à se démarquer les uns des autres. A noter également les samples maladroits qui tombent à l'eau en ne parvenant pas vraiment à installer une ambiance.

Malgré tout, Dysmorphic frappe très fort avec son premier album. Le groupe s'est enfin trouvé et son death technique et brutal cloue au tapis pas mal de formations. Malgré quelques redondances et des maladresses de jeunesse, Dysmorphic s'en sort avec les honneurs sur ce premier opus.







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