CALLING OF LORME Pygmalion [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 48.48 Style : Indus |
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Chronique : 11 novembre 2013 , réalisée par Charcoal.Blood | ||||
Réputée pour son climat et ses habitants chaleureux, Marseille fait plus souvent parler d’elle à travers les quotidiens sportifs ou dans la rubrique des faits divers que dans le domaine de la musique Métal. Et pourtant, contrairement aux apparences, il y existe une vraie culture Rock et Métal, les habitués des clubs et des disquaires du 1er et 6ème arrondissements ne démentiront pas. Ainsi, des groupes émergent depuis ces dernières années comme ETHS ou encore DAGOBA pour les plus connus. Bien que CALLING OF LORME soit une formation plutôt jeune, sa création remonte au mois d’Août 2010, le groupe possède déjà une bonne expérience acquise lors de dates de soutien envers de grosses écuries telles que TREPALIUM, AqME ou BLAZING WAR MACHINE. Après « Corporation » un premier EP autoproduit en 2011, les Sudistes reviennent avec leur premier album « Pygmalion » paru sur le label Blackwave le 04 Novembre dernier. Autant dire que l’opus met la barre déjà bien assez haut si l’on en juge les moyens mis en place. En effet, mixé et masterisé en Suède au studio Fredman (ARCH ENEMY, DIMMU BORGIR) et avec un artwork signé par Gwen Vibancos (ZUUL FX), on ne peut que s’attendre à quelque chose qui sorte du commun. Le courant « Indus » connait moins de sorties d’albums qu’à son apogée durant les années 90 et bien que CALLING OF LORME ne réinvente pas les choses, il délivre ici un album qui procure un grand bien à son écoute, apportant ainsi un second souffle à un mouvement qui s’estompe progressivement. Bien entendu nos Marseillais marchent sur les traces de leurs ainés, on pourra aisément prendre RAMMSTEIN en tant que principale influence flirtant aux côtés des MUDERDOLLS, mais les onze titres de la galette sont emprunts d’une réelle identité qui mène à un résultat tout simplement saisissant. L’univers présenté comporte des sonorités froides auxquelles se mêle un espèce de sentiment malsain renforcé par les programmations au synthétiseur tout au long des onze titres. « Layman » donne le ton d’emblée de jeu avec un son puissant, massif et d’une profondeur très moderne. On a l’impression d’être situé au beau milieu de tous les instruments tellement la production a été peaufinée, ce qui permet de se délecter de la précision des riffs et des coups de double pédale. Très vite, «Lore » et « Pygmalion » emboitent le pas sur la même cadence, avec cette même frénésie communicative. Difficile néanmoins de détacher certains morceaux des autres, ou d’en retenir certains en particulier plutôt que d’autres. On dirait que les chansons sortent toutes du même moule. Il ne s’agit pas d’un monobloc, l’écoute est loin d’être linéaire et les titres ne se ressemblent pas, mais ils ont été composés dans le même état d’esprit donnant ainsi une certaine continuité à l’atmosphère sombre qui se dégage du disque. C’est un bien beau résultat signé par CALLING OF LORME qui démontre un bon potentiel. A découvrir car à coup sûr, ces gars-là vont certainement faire parler d’eux. La relève du Métal Indus Français est là! |
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