TOXIC HOLOCAUST Chemistry of consciousness [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 30.12 Style : Thrash-metal |
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Chronique : 11 novembre 2013 , réalisée par g-rom | ||||
Alors que la surenchère, la course à la sophistication et à la technicité est trop souvent de mise dans le "metal", il y a des groupes qui optent pour la démarche inverse. A l'instar de ENFORCER qui s'efforce de faire revivre l'essence même du "heavy-metal", TOXIC HOLOCAUST, lui, se charge de la branche "thrash-metal". En effet, le groupe américain, actif depuis 1999 et essentiellement composé du multi-instrumentiste Joël Grind (le groupe devenant un trio au fil des années) ne s'embarrasse pas de fioritures et de superflus, en allant directement à l'essentiel, c'était notamment le cas de son quatrième opus "Conjure and command" (2011) de très bonne facture et principal fait d'arme de TOXIC HOLOCAUST. Le trio, toujours mené de main de maître par Joël Grind (chant/guitare) et épaulé par Phil Zeller à la basse et par Nick Baltimore à la batterie, publie aujourd'hui son cinquième méfait intitulé "Chemistry and consciousness". A l'instar de tous ses opus, ce dernier effort bénéficie d'une production crue, limite "do it yourself", à la saturation très prononcée et au son de batterie assez chaleureux. "Chemistry and consciousness" démarre bille en tête sans que les présentations ne soient faites, "Awaken the serpent" fait office de premier uppercut et les coups vont pleuvoir tout au long de l'opus, sans que le rythme et l'intensité ne faiblissent. La rythmique générale reste très "thrash old school" et renvoie directement aux premiers SLAYER, METALLICA ou VENOM. La différence avec "Conjure and command" est que la touche "punk" est bien plus présente et donne une impression d'urgence plus accrue et aussi un côté plus "crade" qui lui sied à merveille. Débarrassé de toute inutilité et bien dégagé derrière les oreilles, TOXIC HOLOCAUST frappe directement là où ça fait mal et va directement au but en se permettant même de rendre son propos encore plus concis que sur son prédécesseur qui était déjà très court, les compositions ne dépassent que très rarement les 2 minutes 30, ce qui inhibe tout sentiment d'ennuie ou de lassitude, cet opus s'écoute d'un seul bloc. Mais voilà, c'est aussi son principal défaut. En effet, "Chemistry and consciousness" semble formé une masse compacte et homogène que tout non initié aura beaucoup de mal à pénétrer. Aussi, à pratiquer un "thrash" aussi primitif, quelques influences sont trop présentes comme SLAYER, METALLICA ("Silence", "Deny the truth") mais aussi MOTÖRHEAD ("International conspiracy") ou encore VENOM et BATHORY. Bref, "Chemistry and consciousness" n'est peut être pas l'album de l'année, mais sa qualité intrinsèque est bien au dessus de la moyenne de la majorité des sorties du genre, TOXIC HOLOCAUST ayant la vertu de défendre un "thrash old school" le plus pur, avec une musique directe, simple mais pas simpliste qui a l'avantage de s'écouter facilement. L'impact de cet opus est certain mais on regrettera certaines influences trop présentes et parfois mal digérées. "Chemistry and consciousness" est un très bon album de "revival thrash-metal" qui ravira tous les aficionados du genre et qui promet une véritable guerre dans le pit lors des prochaines prestations scéniques du trio. |
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