IHSAHN
Das Seelenbrechen [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 48.55
Style : Progressive extreme metal
  Infos :
  Contact label : http://www.candlelightrecords.co.uk/
  Contact groupe : http://www.ihsahn.com/ https://myspace.com/ihsahnmusic
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 10 novembre 2013 , réalisée par Doc.Douggy
   
Il est prolifique IHSAHN, certes tout comme ses collègues Norvégiens de Darkthrone, mais à une autre hauteur, le fait étant qu'il soit seul à exprimer ses idées. Un peu plus d'un an après l'excellent "Eremita", l'auteur/compositeur nous avait donné l'eau à la bouche avec un single, "NaCl" sorti 3 semaines avant ce qui allait être son 5e album en 7 ans : "Das Seelenbrechen" (traduction littérale de "les âmes rompent").

Et ici, Ihsahn ne rompt pas avec la musique qu'il propose depuis la mise en place de son projet solo. Une production toujours aussi claire sous la houlette de Jens Bogren (Katatonia, Opeth, Amon Amarth... et j'en passe), mais encore une fois IHSAHN passe un nouveau cap avec ce nouvel opus.
Si les 3 premiers morceaux se veulent dans la continuité des derniers albums: un "NaCl" très progressif, un "Regen" grandiloquent avec claviers et choeurs, ou une mise en place de l'album avec une ouverture entre instrumentale et son chant reconnaissable entre mille "Hiber", qui soit dit en passant sont tous d'excellents morceaux ; les âmes rompent comme il le dit lui même dès le 4e morceau "Pulse".
IHSAHN sort des carcans "metal" pour employer des rythmiques "trip-hop" sur un morceau qui en prendra plus d'un aux tripes, d'ailleurs à chaque écoute j'en ai encore du mal à m'en remettre ! Mais il s'ensuit d'un morceau des plus sombres, des plus apocalyptiques qu'il ai écrit "Tacit 2", qui va jusqu'à lorgner l'ambiant/noise, soit une descente infernale qui s'opère. On se retrouve alors pris dans le tourbillon dont il a l'ingéniosité, "Tacit" qui voit réapparaître le saxophone de Jørgen Munkeby et des patterns de batterie de Tobias Ørnes Andersen (Leprous) qui soit dit en passant est maître de ses baguettes et livre un travail exemplaire sur cet album, pour une seconde partie d'album beaucoup plus "ambiancé". Là où "Rec" fait limite office d'interlude, "M" nous livre un solo sur un morceau très aérien. "Sub Ater" reste dans ce même rythme entre quelques paroles au chant clair où l'"ambiant" est de mise pour enfin se conclure sur "See", morceau le plus long de cet album (un peu plus de 7 minutes au compteur) qui une fois n'est pas coutume reste très ambiant/noise me rappelant même par moment ce groupe qu'est Abruptum...

Au final, IHSAHN va encore plus loin, plus profondément dans la noirceur qui nous habite. 4 morceaux dans la veine de ce qu'il a déjà composé et en passant d'excellente facture, une énorme surprise que ce "Pulse" (décidément j'arrive pas à m'en défaire) et 5 titres très ambiancés. Le défaut serait que si celui-ci fait encore preuve d'ingéniosité, l'album est somme toute mal calibré, les morceaux de la seconde partie de l'album sonnant plus anecdotiques car trop "ambiant". Mais n'est-ce pas là une de ses facettes ? Dans tous les cas, un album que l'on ne voit pas défiler.







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