ONE BURNING MATCH One burning match [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 34.10 Style : Punk/hardcore |
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Chronique : 27 octobre 2013 , réalisée par g-rom | ||||
ONE BURNING MATCH est un tout jeune combo clermontois, formé en 2012 et composé de Kousin au chant et à la guitare, de Max, à la seconde guitare, de Yann à la basse et de Kroatt à la batterie. Le quatuor pratique un "punk/hardcore" assez frontal et publie actuellement son premier méfait éponyme. Le "punk/hardcore" n'inspire que très peu confiance au métalleux que je suis, surtout avec une telle pochette forte prometteuse où une allumette enflammée menace de tout faire exploser. Comme souvent dans ces cas là, les promesses ne sont pas tenues, le contenant ne reflétant pas le contenu, votre serviteur ayant la crainte de se retrouver devant un énième combo de "punk/rock" mélodique sirupeux à souhait. Je prends mon courage à deux mains et j'insère la galette dans le lecteur, je monte le son à fond et.... ...BOUM!!! C'est l'explosion!! Après un sample introductif ("Rebellion"), déboule "One burning match". En effet, nous sommes à mille lieux du "punk/rock" mélodique, le rythme est soutenu, les riffs sont agressifs, le chant est très vindicatif, ce morceau est du pur "hardcore" violent, avec une pointe de mélodie qui renvoie aux tourangeaux de NINE ELEVEN, et, "Capitalist suicide" ne fait pas retomber le soufflet, les riffs sont là encore, ultra massifs avec une basse bien mise en avant. Ces deux compositions ne sont pas orphelines, les morceaux violents et rapides ne manquant pas sur cette album éponyme, il vous suffit de jeter une oreille à "Rain of blood" et "On a drip" ou encore "The fallen star" mais aussi "This is my commitment" et son riff "massu". Mais ONE BURNING MATCH ne se contente pas de laminer l'auditeur à grand coups de riffs pachydermiques et de rythmiques "hardcore" frénétiques, il sait aussi y incorporer de la mélodie ("The fallen star", "Rain of blood" ou "One burning match"), créant ainsi une atmosphère qui leur est propre. Hormis la vitesse des morceaux qui est souvent au delà de la limite autorisée, ONE BURNING MATCH sait aussi ralentir le tempo et se faire plus sinueux et torturé ("A specist holocaust" ou "Punchlines for freedom"). Votre serviteur vous conseille plus que fortement "Autumn will be black", pièce de bravoure de l'opus, avec une montée en puissance et un côté mélodique que n'aurait pas renier un groupe comme KICKBACK ou même NINE ELEVEN. Il faut dire que le quatuor a mis les petits plats dans les grands en confiant la réalisation de ce premier effort à Laurent Saussol (SOFY MAJOR, RADIO MAQUIS), le mixage à Andrew Schneider (UNSANE, CAVE-IN, CONVERGE) et le mastering à Carl Staff (CODE ORANGE KIDS, RISE AND FALL), inutile de vous dire que le son de l'opus est plus qu'à la hauteur, surtout pour un premier disque. Du fait de son jeune âge, il est vrai que les influences ne sont pas encore toutes digérées comme celle de KICKBACK ou plus largement COMEBACK KID, défaut qui sera corrigé avec l'expérience. Aussi, la galette contient, à mon goût, trop de sample (3 au total), ce qui aère l'ensemble mais qui a également tendance à casser la dynamique de l'ensemble. Une bien belle découverte que ce premier méfait de ONE BURNING MATCH qui, avec son premier album éponyme, propose des morceaux dynamiques, violents, rageurs, aux riffs "mammouth", à la rythmique soutenue et au chant hurlé avec force et conviction. Il est fort à parier que les prestations scéniques du groupe entraîneront une véritable guerre dans le "pit". Pour un premier essai, c'est presque un coup de maître. |
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