SLAVE MACHINE
Disconnected [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 30.01
Style : Thrash Indus
  Infos :
  Contact label : http://dooweet-records.com/
  Contact groupe : http://slave-machine.com http://vk.com/slavemachine
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 26 octobre 2013 , réalisée par Chart
   
SLAVE MACHINE est un jeune groupe parisien formé en 2011. Même si ce quatuor en est encore à ses débuts, son talent n’en est pas moins démontrable. Contrairement à bon nombre de groupes qui sortent un album prématurément, SLAVE MACHINE possède déjà une maturité musicale qui a de quoi surprendre. C’est sous la bannière du metal industriel que s’est rallié ce combo, rejoignant des groupes tels que FEAR FACTORY ou ARKEA.

C’est avec une grosse production que débarque SLAVE MACHINE pour ce premier essai. Le son est gras à souhait et tranchant comme il le faut au niveau des guitares. La batterie est elle aussi énorme et malgré l’utilisation des triggers, elle garde un certain naturel. On est loin de ces batteries électroniques façon DYNABYTE. Cela donne un son très efficace pour un premier jet qui aura de quoi surprendre pas mal d’auditeurs pour sa déjà grande maturité.

Les compositions sont elles aussi tout à fait convaincantes. Le groupe a trouvé sa voie et l’exploite intensément, parfois même au point de ne pas vraiment prendre de risques. Cela me rappelle quelque peu la démarche d’ARKEA avec deux ex membres de FEAR FACTORY qui s’étaient attelés à la réalisation d’un album relativement proche de ce qu’ils faisaient auparavant sans vraiment se renouveler. SLAVE MACHINE n’en est tout de même pas là. Le groupe possède l’atout d’un chant très hardcore qui apporte une grosse part d’énergie au groupe. On se doutait bien qu’avec de telles références cet opus comportait une large majorité de titre à l’énergie dévastatrice. Dès les premiers riffs d’ « Anthrophobia », on saisit le propos du groupe avec ses riffs syncopés. La mélodie est particulièrement présente sur les refrains mais le reste du morceau est construit au hachoir. C’est exactement ce à quoi on pouvait s’attendre. On garde le même style sur « The Other Way » mais avec un peu plus d’air dans le morceau alors que « Just Like Me » peut être ressenti comme une sorte de mélange entre hardcore et musique industriel avec des chorus fabriqués pour faire remuer les foules en concert. « Relevant » ou « Trouble » montent un peu le tempo tout en gardant les gimmicks du groupe.

SLAVE MACHINE fait du bon boulot sur bien des points mais risque tout de même de se faire accuser de ne pas avoir assez de personnalité. On sent un peu trop les influences ou les références mais tout de même, il faut une certaine précision et du travail pour arriver à cette mise en place et pour ça, on ne peut que féliciter ce nouveau venu sur la scène metal.







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