KADENZZA The second renaissance [ 2005 ] |
||||
Durée : 47’07 Style : Orchestral kamikaze metal |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 12 septembre 2005 , réalisée par NAHEMOTH | ||||
Voici le second album de Kadenzza, le one man band de Oshima Yuichi. Kadenzza fut crée en 1993 mais le premier album vu le jour en 2002. Originaire du Japon, Oshima a créé une musique unique en alliant metal extrême, indus, classique et doom le tout agrémenté de touche orientale. Décrire la musique de Kadenzza est assez difficile vu la complexité de l’œuvre de Oshima Yuichi, qui décrit lui-même sa musique comme "le mariage entre Emperor , Dream Theater , King Crimson avec une touche de Néo-Classique". Tout ce mélange nous donne un éclectisme musical assez impressionnant et dur a intégrer aux premières écoutes. Surtout que pour un album de metal, la moitié du disque est composé de passages orchestraux, mélodiques et instrumentaux. Dommage car les morceaux metal sont excellents. Les morceaux « typiquement metal », sont magnifique, digne des classiques d’Emperor ou de Limbonic art. De plus Oshima n’est pas un manchot à la guitare et nous comble par ses riffs entraînants soutenus par des synthés, violons, boite à rythme et samples. Et quand il se met à faire des solos on se rend compte du niveau technique du compositeur. Le solo de « the embers of reverie » est sidérant. Il commence par un solo rapide et mélodique de guitare et se transforme ensuite sur la fin en frénésie avec un changement de son beaucoup plus électronique. Le rassemblement de tous ses éléments musicaux nous envoûte et une vision décadente, hystérique, enivrante se forme dans nos esprits. La boite à rythme est parfaitement maîtrisée, et grâce à celle ci et d’autres samples on a l’impression d’écouter du Aborym, avec du violon, des influences orientales le tout en présence d’un orchestre symphonique. Le seul petit défaut de cet album, est la trop grande présence de morceaux symphonique et mélodique. Non pas qu’ils soient mauvais, au contraire Oshima maîtrise parfaitement l’art de la musique électronique et mélodique. De plus, c’est durant ces passages que l’on découvre tous les registres de chant de ce compositeur fou à la musique torturée. Mais malheureusement la trop grande présence de ces morceaux nous fait un peu redescendre au monde de la réalité. Cet album ravira les fans des derniers Arcturus, Emperor, Samael. Avec en bonus dans Kadenzza des éléments orientaux qui nous font penser aux mangas. C’est dommage, que pour moi Oshima n’a pas trouvé la bonne balance entre le coté symphonique et brutal. Cet album reste bon, avec juste un ou deux titres a zapper. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|