GRIND-O-MATIC
Flower Power [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 39.53
Style : Grindcore
  Infos :
  Contact label : http://www.grindorecords.com
  Contact groupe : http://grind-o-matic.bandcamp.com
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 19 octobre 2013 , réalisée par carlos_ray
   
Grind-O-Matic est une formation parisienne de Ris-Orangis composée de Clément à la batterie et aux choeurs, de Roger au chant, et de Manu à la guitare et au chant. Les trois compères sont actifs depuis 2003, même si plusieurs changements de line-up ont été opérés depuis la création du groupe, qui officie dans un grindcore qui oscille entre «nervosité, destructure et mélodie» comme ils le prétendent! Nous allons le vérifier de ce pas. L’album «Flower Power» est déjà la 5ème production discographique du groupe, après «Cosmic Comics» (2011), «Welcome to Grind-O-Land» (2009), «The Washing Sessions» (2007) et «9 Ways to Use a Meatgrinder» (2006). Grind-O-Matic revient sur le devant de la scène après une pause forcée de deux ans, suite à une pénurie de batteur. Espérons que l’arrivée de Clément les mette sur de bons rails.

«Flower Power» reprend le slogan hippy des sixties et seventies, et ce jusque dans l’artwork, plutôt réussi et engageant. Grind-O-Matic définit également son style comme du Greencore. Du grindcore écolo? Comme ils l’expliquent eux-même: la nature pourrait bien reprendre ses droits car notre ère moderne est dirigée par l’industrie et l’économie. La majorité des titres fait référence aux végétaux et à leurs propriétés. D’ailleurs, tel avec un herbier, vous pourrez vous cultiver (!) et (re)découvrir les fabuleuses vertus des plantes comme la mandragore, la datura ou la belladone. C’est plutôt original et sympathique!

Entrons dans le vif du sujet: la musique. Ce que l’on constate d’emblée, c’est que le son manque quelque peu de puissance, de lourdeur - et Flower Power sent bien l’autoproduction. Il est aussi probable que la basse fasse ici cruellement défaut. Le tout sonne très «organique», ce qui je vous le concède est plutôt raccord avec le concept de l’album, évoqué plus haut.
Les parties de batterie sont variées, entre blasts, parties de double pédale et patterns plus groovy. Parfois, la grosse caisse est un peu faiblarde, et sur les parties rapides, on ne discerne plus vraiment les frappes.
Certains morceaux, comme «BetteNut Beauties» ou « Strychnine Cream» sont plus mid tempo. D’autres ressortent du lot, comme «Naughty Nepenthes» et son intro rigolote, ou «Hannibal Feast», plus entraînante.
La guitare exploite bien les dissonances à l’image de «Xenophon's Rhododendrons» par exemple et son riff assez original à la wha-wha.
«Flower Power» alterne les morceaux très courts et d’autres un peu plus longs, ce qui est typique du style, les 20 morceaux s’enchaînant en un peu moins de 40 minutes.
Une bonne énergie se dégage de cet album.

L’ensemble est un peu difficile à digérer vers la fin, le style n’offre il est vrai que trop peu de variété, même si les grindeux ont fait l’effort louable d’étendre leur gamme entre morceaux effrénés et d’autres plus lourds. «Flower Power» est à conseiller aux aficionados du grindcore, mais c’est surtout sur scène qu’il conviendra d’aller apprécier Grind-O-Matic.







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