KILLER BEE
Evolutionary Children [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 49.37
Style : Hard Rock
  Infos :
  Contact label : http://www.mightymusic.dk/
  Contact groupe : http://www.killerbee.se https://myspace.com/killerbeesweden
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 08 octobre 2013 , réalisée par Charcoal.Blood
   
Ceux qui ont suivi de près la vague Hard Rock des années 90 se souviendront peut-être des Suédois de KILLER BEE. Le groupe a en effet posé son empreinte au début de cette décennie avec trois albums avant de sombrer aux oubliettes durant quinze ans. L’activité reprend en 2011, l’opus « From Hell And Back » voit le jour un an plus tard et donne des ailes aux Scandinaves qui ne se reposent pas sur leur lauriers. Le résultat de cet acharnement au travail n’est autre que ce « Evolutionary Children », le cinquième disque de leur discographie, à paraitre sur Target Music.

On ressent d’emblée un état d’esprit assez fun et sans prise de tête. D’ailleurs KILLER BEE fait parfois penser aux Américains d’UGLY KID JOE, le côté Heavy en moins. On peut aussi noter une légère influence de MÖTLEY CRÜE sur « … » mais cela n’est pas très probant et on peut dire que les titres sont délivrés de façon assez personnelle. L’architecture des compositions est simple et on sent une véritable volonté de bien faire et de convaincre mais malheureusement, les intentions du groupe ne réussissent pas à garder l’auditeur en suspens. Les chansons sont pourtant bien écrites, les arrangements soignés, mais l’attirance mélodique ne fonctionne pas et l’on décroche carrément au bout d’une poignée de morceaux. Dommage, les moyens concernant la production n’ont pas été revus à la baisse, on pouvait donc s’attendre à beaucoup mieux de ce second essai post-reformation.


KILLER BEE aurait peut-être dû s’accorder plus de temps et de réflexion sur la qualité des compositions. Aller trop vite s’avère parfois dangereux. Dans ce cas, c’est tout simplement dommage car l’album présente des qualités qui ont beaucoup de mal à durer en longueur. En définitive, l’opus devient un support sonore auquel on ne fait plus attention et que l’on écoute en bruit de fond.







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