DAWN OF TEARS Act III : The Dying Eve [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 46.00 Style : Death mélodique |
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Chronique : 01 octobre 2013 , réalisée par cycy | ||||
Parader avec quelques instruments, songer à révolutionner le métal par quelques riffs bien pensés, une production bien peaufinée, ou encore une attitude voir un look ne suffit pas toujours à produire un chef d’œuvre ou un album qui puisse faire date. Passée cette conclusion, reprenons le sens d’une chronique classique pour y revenir un peu plus tard. DAWN OF TEARS, ce nom ne vous dit probablement rien à moins que vous soyez un fin limier en quête de l’ultime groupe, illustre ou pas, sorti sur un label inconnu voire autoproduit de par le monde. Pourtant le groupe espagnol n’en est pas à son premier méfait puisque « ACT III : The dying Eve » est le second album dans la carrière du groupe, commencée depuis 1999 et parsemée de EP au fil des années. ACT 3 démarre. Naviguant largement dans un style intronisé, déifié par les monstres que sont DIMMU BORGIR, DARK TRANQUILITY ou encore AMON AMARTH ou NIGHTWISH, les espagnols nous offrent avec ACT III, un album qu’il est bien difficile d’appréhender. En effet, vous est-il arrivé tout au long d’une écoute de vous dire : « ah mais là ça fait quand même très machin », « oui mais là c’est carrément abusé qu'est-ce-que ça ressemble au solo de Intel ou au master riff de bidule ». Prenez donc cet ACT 3 et partez à la découverte d’un patchwork assez hallucinant d’influences carrément pas digérées. Tout commence par A cursed Heritage et son intro qui ne peut vous empêcher d’aller lorgner sur quelques passages d’un groupe Finlandais des plus illustres. Present of guilt quant à lui aurait plutôt tendance à puiser sa recherche artistique du côté des grands Bretons que sont les PARADISE LOST, période Symbol of Life agrémenté d’une voix DEATH qui, effectivement, apporte une « touche » d’originalité. Et ainsi de suite, pour aboutir à un Prize Denied qui vient clôturer le catalogue ultra complet d’un style musical qui, pourtant, est encore en mesure de nous offrir une ribambelle de groupes capables d’aller puiser des influences ET de les digérer. Car c’est là que DAWN OF TEARS a loupé son exercice, puisque intrinsèquement, le groupe est tout bonnement excellent dans son interprétation, limite sans failles. Mais cela ne peut suffire (lire l’intro/conclusion de cette chronique) à accoucher d’une œuvre, ne serait-ce que intéressante. De même qu’une surdose de clavier tue le clavier, une voix Death doit pouvoir offrir autre chose qu’une dose un peu trop monotone d’une note qui, à la longue, fini par dérouter l’auditeur, surtout lorsque l’on s’affiche clairement comme un groupe œuvrant dans un style Death mélodique. Notons toutefois une pochette propre et une production bien présente pour rehausser l’insipidité agaçante de « ACT 3 : The Dying Eve ». |
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