PERVERSION Pillars of the Enlightened [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 33.13 Style : Death Metal |
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Chronique : 29 septembre 2013 , réalisée par carlos_ray | ||||
Comment? Un groupe de Death Metal originaire des Emirats Arabes Unis? Eh oui, PERVERSION est bien présent aux côtés de leurs collègues de NERVECELL pour nous montrer que le style est bien implanté dans des endroits du globe où l’on ne s’y attendait pas forcément. Après avoir sorti un EP intitulé “The Origins of Horror” en 2008, PERVERSION nous gratifie aujourd’hui de leur premier album "Pillars of the Enlightened", auquel des fans de Death et Brutal Death devraient jeter une oreille attentive. La première chose qui frappe dès les premières secondes est la bonne production, à la fois moderne, claire et puissante. C’est plus que louable dans ce style qui oscille entre Death et Brutal Death, et permet de distinguer chaque note et chaque instrument sans avoir à tendre l’oreille. La coutumière introduction nous plonge dans un climat sombre, propice à la suite des opérations. Car dès la deuxième plage et le morceau «Aging the Unbirthed», les choses sérieuses commencent: la musique que nous distillent les trois larrons ne fait pas dans la dentelle. Les riffs sont agressifs et privilégient l’efficacité à la démonstration technique. Le chant, qui échoit au bassiste Rhama Al Rhama, est bien guttural, et aussi plutôt monocorde, toujours dans le growl. Le guitariste Mahmud Gecekusu nous dévoile de bonnes qualités d’instrumentiste, les riffs sont précis bien que de facture assez classique. Même s’ils ne sont pas d’une extrême variété, ceux-ci restent accrocheurs et aérés. Les passages de guitare lead qui émaillent Pillars of the Enlightened sont très bien pensés, plus en terme d’ambiance que de technique. L’album, il est vrai, offre assez peu de variétés dans les rythmiques, mais le batteur de session britannique Alex Micklewright nous assène des parties de double grosse caisse impressionnantes de vélocité, ainsi que blast beats et breaks millimétrés... bref, tout y est! Un peu plus de 33 minutes de brutalité pour cet album, loin d’être révolutionnaire certes, mais dont l’ensemble est cohérent, compact et de qualité. Il est vrai que la deuxième partie de l’album voit les titres défiler sans forcément retenir toute l’attention de l’auditeur, mais sa relative brièveté est un atout. PERVERSION sera sans doute très intéressant à suivre en live. |
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