DOYLE AIRENCE Monolith [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 42.25 Style : Post-hardcore |
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Infos :Disponible en CD digipack et vinyl | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 27 septembre 2013 , réalisée par Black.Roger | ||||
Le second album de DOYLE AIRENCE intitulé "Monolith" pourrait bien être celui de la reconnaissance. Tout d'abord,il faut préciser que les Parisiens de DOYLE (au départ) sont devenus DOYLE AIRENCE pour ce nouvel opus suite à un litige avec Doyle Wolfgang Frankenstein (ex-MISFITS). Précisons aussi que le quintette après avoir sorti un premier EP 4 titres "Submerge" en 2007 au goût d'émocore/screamo simpliste a changé de chanteur et a évolué vers un post/hardcore plus plombé, plus recherché aussi avec un premier CD "And Gods Will..." paru en 2010 traduisant la mutation du groupe. Et cet opus sera bien apprécié par la critique du coup. Cet album leur a permis entre autre d'effectuer la première partie de la tournée française des DEFTONES fin 2010. Auparavant nos Parisiens préférés avaient ouvert pour 36 CRAZY FISTS, HORSE THE BAND et autre SLVERSTEIN, que du beau monde en somme. Alors aujourd'hui introduisons dans notre "mange-disques" leur nouvelle galette "Monolith" pour écouter les compositions d'une formation qui évolue sans cesse semble-t-il. Quelle évolution en fait nous proposent ces Frenchies à l'ambition convaincante ? Tout d'abord, le quintette, dans une démarche résolument moderne, s'est mis à la MAO (musique assistée par ordinateur) pour un meilleur travail. Et puis, il a opté pour une production exceptionnelle confiée à Francis Caste faisant ressortir chaque instrument, rendant par exemple un son organique aux guitares assez remarquable. Mais outre ces détails techniques, les idées sont là, bien agencées, pour des titres où chaque détail compte dans une frénésie flirtant avec le post-rock pour mettre en valeur leur post/hardcore délibérément ambiant. Ambiant donc, mais aux déferlantes saturées dans les riffs, dans les voix nous proposant plusieurs registres toujours au bord de la rupture. Changements d'ambiances inventifs sans "à coup", le passage d'un morceau à l'autre se faisant imperceptiblement, l'aérien et les lourdeurs plombées coulant dans nos conduits auditifs dans une démarche hors de temps. D'ailleurs les 42 minutes d'enregistrement passent à une vitesse folle. Quoi, comment, c'est déjà fini ? Où étions nous, dans quelle monde parallèle, parallèle au néant, que s'est-il passé durant l'audition ? On peut se le demander après être restés collés contre ce "Monolith" qui a remplit sa mission haut la main. C'est à dire nous faire voyager dans un monde noir et gris à l'image de l'artwork de couverture du CD. Excellent tout simplement vous m'avez compris ! Ce nouvel enregistrement bien travaillé et bien peaufiné avec une dose énorme d'émotions au menu va sûrement faire entrer DOYLE AIRENCE dans la cour des grands du métal dit "moderne" nous n'en doutons pas un seul instant. |
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