YRZEN
Fimmròt [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 53.24
Style : Folk/ Death melo
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.yrzen.com/ http://yrzen.bandcamp.com/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 26 septembre 2013 , réalisée par Lemniscate
   
Yrzen, groupe picard fondé en 2009 sous le nom de Moonwrath, nous présente son premier album Fimmròt, au cours duquel folk, death mélo et riffs épiques vont venir se croiser.

Là où certains ne verraient qu’un n-ième ersatz de groupes comme Turisas, Yrzen propose une musique teintée de passages folk, riffs épiques et ambiances sombres. Bien évidemment on ressent des influences comme Kalmah ou Ensiferum mais le groupe ne se contente pas de faire un simple copier/coller insipide.
Musicalement on retrouve pas mal de « codes » du genre mais utilisés de manière pertinente, qu’il s’agisse de chœurs masculins ( « Taliesin » ), de la guitare jouant la ligne de clavier ( « The Beholders » ) ou même de riffs saccadés imitant un cheval au galop que l’on retrouve tout au long du disque. Le titre « Fire of Life » illustre bien ce propos : une intro où une guitare seule joue un riff pour être rejoint ensuite par le reste du groupe, des chœurs masculins, un clavier jouant une ligne festive avec un son d’accordéon etc… Tout ces éléments mis sur le papier laissent à penser que le groupe ne se serait pas foulé et aurait juste aligné les clichés pour obtenir une chanson. Dans les faits c’est une autre histoire. Les riffs sont recherchés sans être trop sophistiqués, les transitions naturelles et le morceau est cohérent dans son ensemble.
Cette recette est appliquée à la douzaine de titre qui compose le disque et elle marche. Oscillant entre noirceur, aventures épiques et festivité, Yrzen nous invite à entrer dans son univers et c’est tête la première que l’on y plonge car le groupe maîtrise sa musique et ça se ressent ; que ce soit par l’apparition du Chœur de Picardie en guise de guest sur les titres « Stormrider » ou « Battlecries », le synthé qui utilise le bon son au bon moment où des effets ponctuels comme le phaser sur le chant durant « Crying Skies ».

Une fois n’est pas coutume : cocorico ! Un groupe français qui s’attaque à un genre en saturation, sans être caricatural, proposant des riffs épiques, de l’émotion et possède sa patte propre. Il était temps.







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