CHRONIQUES ALBUMS

L'hiver est une saison meurtrière, et Devildriver en a fait le titre de son 6ème album, sorti en août dernier. La bande de Dez Farara nous propose donc, comme le veut leur tradition, un nouvel opus deux ans après "Beast", et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est prometteur.

Prometteur sur l'avenir du groupe, qui prouve que la fin de la formation n'est pas prête d'arriver. Après avoir reformé Coal Chamber pour quelques concerts, Dez nous amène à nouveau vers le son du diable sur un disque rempli de bons titres.

Prometteur sur les parties instrumentales, avec des guitares rugissantes et des riffs lourds et profonds. Les chansons sortent des riffs standards propres au style, et on peut être agréablement heureux d'entendre cette recherche de compositions réussies. Les mélodies sont belles et savent mettre en avant les instruments. La diversité des titres propose un univers complet et différent tout en restant sombre et violent.

De nombreuses fois, l'envie de mosher et de headbanger prennent le dessus à l'écoute du disque.

La production de l'album est réussie et les Californiens savent assembler des introductions mélodiques, avec d'étonnants sons d'ambiance. La violence des guitares et de la batterie qui savent se faire présentes sans en faire de trop. Puissant et rapide, John Boecklin (batterie) offre aux auditeurs un très bon se mariant aux guitares de Mike Spreitzer et Jeff Kendrick et à la basse de Chris Towning. Petit bémol sur la voix de Dez, qui reste propre à elle même, qui est certes en concordance avec le death metal proposé, mais qui aurait pu être plus poussée au regard des efforts de composition des autres membres.

En soi, un excellent album du groupe, qui nous conduit tout droit en enfer, sans faire de détour, et ce dès le début du disque, avec des chansons très bien pensées et une composition mature. A dans deux ans pour un nouvel album tout aussi bon, si ce n'est meilleur ? C'est tout ce que je peux espérer.