HYBRIS
Heavy Machinery [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 46.09
Style : Prog thrash metal
  Infos :
  Contact label : http://www.candlelightrecords.co.uk/
  Contact groupe : http://www.facebook.com/pages/hybris/161071560642154 http://www.reverbnation.com/hybristhrash
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 20 septembre 2013 , réalisée par Maulny77
   
Hybris est un groupe de thrash technique originaire de Londres, la formation a été fondée par Federica Gialanze en 2002. La guitariste avait pour objectif de former un groupe 100% féminin. La conquête de musiciennes performantes devenant difficile, Federica s'associe à Achilles Hilmi (guitare) pour sceller les bases d'un futur Hybris. Le duo va voir arriver les trois autres membres à compter de 2008, d'abord par Olivia Airey (basse) puis par Dimitris Xekalakis (batterie) et James Begley (chant). Le label anglais Candlelight Records prend sous son aile le groupe afin de sortir "Heavy Machinery", premier album des londoniens.

Cet essai n'est pas qu'un simple hommage aux formations trash des années 80. Les musiciens ont décidé de repousser les limites en agrémentant sa musique d'une touche progressive. L'album débute par une intro de coutume, "Uprising" par son ambiance classique emmène doucement l'auditeur dans un premier temps vers des domaines connus. "Hypertube" et son trash galopant, sa rythmique sauvage et puissante puis son chant rappelant par moment Exodus ou Testament. "Shadowplay" évolue dans le terrain de jeu de Anthrax de par ses cassures de rythmes et sa partie vocale. Arrivent ensuite des compositions remplies de groove "Foe or Friend" ou "Collision". L'ambiance monte progressivement permettant à Hybris d'aligner des titres plus que prometteurs. La première baffe surgit avec "Insidious" dont le solo est complètement barré et ravageur, un second coup de poing nous percute grâce à "Emperors". Le titre est une association de riffs saccadés et de percussion réalisées par des silences. Hybris nous achève à l'aide de "Hubris", l'ambiance est galopante tout au long du morceau mais on retient surtout sa rythmique lourdeur et écrasante. Je ne peux faire l'impasse de "Volcano", le chant est en marge avec le reste de l'album. La voix de James Begley vient flirter avec les aigus renforcés de reverb. Bien que surprenant, le titre est intéressant et appréciable. Et encore moins avec "Cult Of Doom" où le groupe abandonne son trash de prédilection pour une visite dans le domaine du doom. La composition se veut lourde et puissante, la structure est complexe et progressive. Elle permet d'exposer toutes les facettes du groupe.

"Heavy Machinery" permet donc de revisiter le trash old school 80's, le groupe agrémente de manière originale ce style musical. Les guitares distillent des riffs percutants et puissants, le soli démontre une bonne technique et maîtrise, mais ils sont souvent à la limite de la démonstration. Le duo rythmique est un véritable rouleau compresseur. Le chant reste dans la pure tradition trash, mais rencontre quelques faiblesses dans les hauteurs. La production est énorme, portant l'accent sur les basses fréquences . Hybris se positionne en sérieux prétendant à la succession des pionniers du trash, les musiciens devront pour leur second album se différencier des nombreuses formations évoluant dans ce courant musical mais aussi défendre et confirmer la qualité de ce premier essai en conditions live.

Je vais de ce pas retourner à ma séance de headbanging et de tapage du pied.







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