MY TIN APPLE The crow's lullaby [ 2013 ] |
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CD Album Durée : NC Style : Electro rock |
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Infos : | ||||
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Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
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Chronique : 19 septembre 2013 , réalisée par Mok | ||||
Ce qu'il y a d'étonnant avec les italiens de "My Tin Apple" est que le groupe a commencé par des reprises de "Iron maiden" ou des "Sex Pistols", en 1998, et ont ensuite partagé les scènes de groupes comme Exodus, Mortuary Drape ou encore Handful of Hate, avant de participer au Metal Camp 2006 en Slovénie. La différence de style est déjà assez surprenante, mais lorsqu'on entend leur album "The Crow's Lullaby", sorti en 2013, on a encore plus de mal à suivre leur évolution de style, car le musique est très différente de ce que l'on pourrait penser à la vue de leur biographie. Le disque commence avec une première chanson d'introduction où l'on entend une voix féminine chanter accapela une mélodie digne d'un opéra, ce n'est pas forcément mauvais mais j'ai beau l'avoir écouté de nombreuses fois, je ne vois pas l'intérêt de faire durer cette intro vocale plus de 2 minutes. Le disque ne commence vraiment qu'à la deuxième chanson, "Here", des grosses guitares qui laissent rapidement place à un chant et une instrumentale plus calme pour laisser enchaîner des riffs plus rocks teintés de sons electro. Le schéma se profile assez rapidement : couplets calmes, et refrains plus pêchus. Les samples electro se marient plutôt bien avec le son des guitares, basse et batterie. Le solo de guitare reste dans cet esprit de mélange avec un son singulier, pas des plus compliqués ni très technique, mais recherché un minimum tout de même. Les chansons s'enchaînent, sans se ressembler comme 2 gouttes d'eau, mais sans énormes différences non plus. Le duo basse batterie (respectivement Marco Bruni et Francesco Vannini) joue bien son rôle rythmique et profite de la présence de deux guitares (Massimiliano Ciani et Luca Cecchi) qui font leur boulot, rien à dire la dessus. L'ensemble étant accompagné par les sons du synthé de Massilimiliano. Le groupe arrive à nous emmener dans leur univers sans problème, un voyage imaginaire où l'auditeur traverse plusieurs paysages et raconte la vie d'un personnage. Il doit faire face à la perte d'un ami, son monde qui s'écroule, une vie de mensonges et autres métaphores de la vie. L'album n'est pas du tout mauvais en soi, mais vous l'aurez surement remarqué, je n'ai pas parlé du chant de Giancula Gabriele, presque le plus important dans un groupe. J'ai vraiment eu du mal avec la voix, un timbre très atmosphérique, une sorte de chant d'ambiance de fond, un peu de mal à la décrire mieux que cela, écoutez pour vous faire une opinion. En définitive, une bonne découverte comme souvent, même si j'ai quelques réserves en ce qui concerne le chant. |
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