THE PERSEVERING PROMISE An illusion in shambles [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 44.00 Style : Post Hardcore / Alternatif US |
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Chronique : 16 septembre 2013 , réalisée par cycy | ||||
Vous souvenez vous lorsque vous écoutiez notre musique préférée dans votre chambre, vous imaginant rapidement grimper par les sentiers de la gloire devant les caméras et des dizaines de milliers de kids hurlants et pogotants de toute part ? Bon il est vrai que je m’adresse probablement aux plus anciens d’entre nous quand les Suicidal ou autre Slayer débarquaient en fanfare dans notre champ musical et qu’ils devenaient rapidement les idoles de toute une génération et des autres qui allaient suivre. Puis … Ok, je ne referais pas l’histoire de la suite données aux 80’s, mais qu’il est bon de s’apercevoir que des gamins reprennent le flambeau, et de quelle manière. Tout ça pour vous parler de "An Illusion in Shambles", premier album de THE PERSEVERING PROMISE, jeune groupe de Moscow dans l’Idaho (USA), jeune groupe qui pourrait bien aller loin, très loin même. Dès l’intro "It’s only the beginning", on comprend tout de suite à quoi nous avons à faire et l’envie soudaine d’aller monter le son devient machinale, instinctive et ce pour recevoir un direct Hardcore Mélodique sans trop comprendre d’où cela provient avec le titre éponyme de l’album, "An illusion in Shambles". Surprenante tenue mélodique toute en puissance, une pêche d’enfer et une voix « à la Rock alternative US » agrémentée de chants Hardcore & screamé, sonnent le glas au scepticisme naturel que tout un chacun pourrait avoir quant à l’écoute d’un « énième » groupe de Post Hardcore US, comme il en sort beaucoup en ce moment. Certes, toute crainte est légitime mais ce n’est pas "Crown the Victor" ou encore "A reason to Believe", surtout "A reason to Believe" oserais-je, qui viendront ralentir la marche en avant. S’en suit le premier single du groupe, à savoir le "Annabel Lee" qui n’est pas sans rappeler les fameux "Blessthefall" ou encore "A Day To Remember". De fil en aiguille, l’album fait son chemin pour arriver à l’un des morceaux phares de l’album, "And So Dies The Dreamer", avec une parfaite synergie musicale entre un chant mélodique et screamé d’un coté, et une rythmique mise à rude épreuve par quelques éléments à contre temps du plus bel effet. L’âge ne fait pas tout et il est plaisant de constater qu’au lieu d’avoir leurs fessiers collés dans un canapé devant une console de jeu, The Persevering Promise a investi les sacro saints moments que sont les heures passées dans un garage pour tout groupe de Rock et de Metal qui se respecte. Aux USA, Garage Band est un gage de longévité. Regardez-donc d’où proviennent Metallica ou encore Avenged Sevenfold. La seconde partie de l’album est du même acabit même si Etherality semble quelque peu dispensable, toutefois vite laissé de coté dès lors que débute le trop court The Death Of all Things Pure, et le géniallissime Colors, second moment phare de l’album, The Whistleblower venant achever le travail de sape subtilement mis en œuvre par ce très jeune groupe, pourtant doté d’une sacré expérience mélodique qui fait plaisir à entendre. A l’heure où de grandes gloires cessent petit à petit leurs services rendues au nom du Rock n’Roll, quel plaisir donc de voir que la relève est là. Bien évidemment tout diamant ne se façonne pas en un seul album et à l’image de groupes illustres du Metalcore et de l’alternatif US, il n’est point à douter que The Persevering Promise a largement de quoi faire valoir une sacré dose de matière première de très haute qualité. A écouter sans modération. |
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