CHIMAIRA
Crown of phantoms [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 49.30
Style : Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.spv.de
  Contact groupe : http://www.chimaira.com/‎ https://myspace.com/chimaira‎
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 15 septembre 2013 , réalisée par g-rom
   
"Impossibility of reason", "Chimaira" et "Resurrection" sont trois opus indispensables des années 2000 mais aussi fondateur d'un style, et pourtant, CHIMAIRA était très proche du précipice des oubliettes. En effet, la suite de la discographie du groupe sera nettement moins glorieuse avec un "Infection" qui brisera l'élan du groupe, puis un "Age of hell" proche du néant, sans compter les départs successifs de tous les membres du groupe, laissant Mark Hunter orphelin. Là où beaucoup aurait jeter l'éponge, le bougre reprit fermement les reines du combo et enrôla la paire du guitaristes Matt Szalchta et Emil Werstler, le bassiste Jeremy Creamer, Austin D'Amond à la batterie et Sean Z aux samples et publia fin juillet "Crown of phantoms", le dernier méfait en date de CHIMAIRA.

L'inquiétude est totale au moment de lancer l'écoute de "Crown of phantoms" mais dès les premiers accords de "The machine", les doutes s'envolent, et Hunter vient nous le confirmer avec un "it's alive" éructé du fond de ses entrailles. La batterie est à nouveau d'une précision chirurgicale, les guitares tranchantes à souhait, de grosses harmonies et un retour aux samples qui donnent une dimension au titre que l'on avait plus connu depuis des lustres.

Et les morceaux de bravoures se succèdent, à commencer par "No mercy" déjà entendu sur le web, puis "All that left is blood", très frontal. La frénésie rythmique sera interrompue par le lourd mais très bon "I despise" qui aurait pu figurer sur "Infection", relevant ainsi le niveau de celui-ci. A l'instar de "The machine", cette première partie d'album sera aussi marquée par "Plastic wonderland" qui rassemble en son sein, toute la recette CHIMAIRA, à savoir agressivité, mélodie et puissance.

L'arrivée de l'instrumental "Transmigration" sonne le tocsin de la seconde moitié du disque qui commence par l'énorme "Crown of phantoms" dont le refrain est assurément l'un des meilleurs de toute la discographie du groupe, enchaîné à cela par "Spineless", "thrashy" à souhait, deux grosses claques en forme d'aller-retour qui vous arrivent dessus par surprise. Vous pensez que le plus dur est passé? Détrompez-vous car "King of the shadow world" arrive en forme d'uppercut et il est certains que quelques dents vont voler. Ce morceau est à la fois plus technique et sombre que le reste de l'opus mais il fait preuve d'une puissance phénoménale. Les deux dernières compositions, même si elles ne sont pas dénuées d'intérêts, font bien pâles figures à côté de la triplette "Crown of phantoms/Spineless/King of shadow world", absolument redoutable.

Si le line-up a été entièrement remanié, ces six là semblent s'entendre parfaitement et vont tous dans les même sens. La paire de guitaristes livre des soli de toute beauté, la rythmique fait office de centrale nucléaire et Mark Hunter éructe toute sa haine dans différents registres, laissant au final une impression de variété vocale malgré la violence de celle-ci, le tout rehaussé de sample bien plus présent.

CHIMAIRA est de retour et cela s'entend. Il faut louer toute la ténacité de Mark Hunter qui, contre vents et marées, a su tenir bon et remettre sur pied un line-up qui semble plus solide que le précédent. "Crow of phantoms" est un véritable retour au source de CHIMAIRA avec cependant quelques relents de "Infection" ou morceaux convenus comme "Love soaked death" qui viennent un peu noircir le tableau. CHIMAIRA semble bien décider à reconquérir le trône qui était le sien et il est en passe de le faire, à moins que le destin ne s'acharne une fois de plus...







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