VOLBEAT Outlaw gentlemen & shady ladies [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 58.32 Style : Rock/métal |
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Infos : | ||||
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Chronique : 15 septembre 2013 , réalisée par g-rom | ||||
Est-il encore nécessaire de présenter VOLBEAT, quatuor danois, originaire de Copenhague, formé en 2001, qui a acquis une renommée, une stature et une envergure planétaire avec notamment des albums tels que "Rock the rebel - Metal the devil" (2007), "Guitar gangsters and cadillac blood" (2008) et "Beyond hell - Above the heaven" (2001). Ces opus réussissaient le pari du "melting-pot" des genres, en associant au sein d'un même album, voire d'une même chanson, du "rock n'roll" à la ELVIS, de la "country", de la "pop" mais aussi du "heavy-métal" avec des "guests" de choix comme Mark Greenway Barney de NAPALM DEATH ou Mille Petroza de KREATOR. "Outlaw gentlemen & shady ladies" est la cinquième et dernière livraison en date de VOLBEAT, il est nécessaire de préciser que le combo a subi un changement de personnel avec le départ volontaire (...ou pas) de Thomas Brendhal, remplacé par Rob Caggiano (ex ANTHRAX), également producteur du disque. L'artwork ne fait aucun doute, le groupe a décidé d'explorer l'univers du "far-west" et le premier morceau ("Let's shake some dust") qui sert d'introduction à la galette, est conforme à l'esprit, puisque guitare acoustique et harmonica sont de sortis. D'autres compositions appuient en ce sens et collent parfaitement à l'imagerie de l'album comme "The hangman's body count" et sa "slide-guitar", mais aussi "Lonesome rider" et son côté "country" très prononcé avec en guest Sarah Blackwood ou encore l'introduction de "Doc holliday" et "Our loved ones". Mais l'invité de choix de ce nouveau disque reste KING DIAMOND qui livre une prestation magistrale sur "Room 24" et qui ouvre le chapitre "métal" de VOLBEAT. En effet, même si "Room 24" lorgne directement vers MERCYFUL FATE, d'autres morceaux comportent quelques riffs très appuyés comme "Dead but rising", "The hangman's body count", "Doc holliday" ou encore le rapide "Black bart" et la seconde partie de "The nameless one" qui contrebalancent le côté "western" et "pop" sucrée de certaines compositions. Et oui!! Parlons maintenant des choses qui fâchent. VOLBEAT use encore une fois de la recette qui a fait son succès, mais voilà, quelques morceaux regorgent de refrains faciles, certes assez efficaces, mais bien trop convenus comme "Cape f our hero" "radiofriendly" à souhait, "Pearl hart" ou encore le sirupeux "Our loved ones", tout ceci est confirmé par la reprise très inutile de "My body" du groupe indie américain YOUNG THE GIANT. Aussi l'agencement des morceaux est plus que discutable puisque on se rend rapidement compte que l'opus débute vraiment après la sixième plage "Room 24" où la qualité des compositions montent réellement d'un cran. Autre exemple flagrant qui appuie cette constatation est le single très acidulé "Cape of our hero" coincé entre deux titres "heavy" ou la "power-ballade" bancale et peu inspirée "Our loved ones" qui clôt le disque de façon bien incongru. La qualité des musiciens est toujours au rendez-vous et Rob Caggiano se fond à merveille dans la masse en distillant quelques solos bien sentis et inspirés sur "The hangman's body count" ou "Room 24". La prestation de Michael Poulsen est toujours de très haut niveau, sa voix à la ELVIS est bien mise en avant, on y remarque même de temps en temps, des fins de phrasées à la James Hetfield ("Dead but Rising"), qui accentue le côté "heavy" de la chose, ce constat ayant également été fait lors de la prestation de haute volée du groupe lors du HELLFEST 2013. Ne nous voilons pas la face, ce "Outlaw gentlmen & shady ladies", même s'il est bien au dessus de la moyenne, demeure cependant décevant. Certes, la recette "VOLBEAT" est toujours bien vivante et délicieuse mais il reste un arrière goût de frelaté inhabituel très désagréable de "pop" sucrée trop prévisible et convenu. Le nouveau cru de VOLBEAT parait plus sage qu'à l'accoutumé et manque d'un grain de folie, certaines compositions ressemblent au désert du Sahara sur le plan instrumental, une première pour VOLBEAT. "Outlaw gentlement & shady ladies" est-il juste une perte d'inspiration passagère? Seul l'avenir le dira. |
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