ONSLAUGHT VI [ 2013 ] |
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CD Album Live Durée : 48.34 Style : Thrash métal |
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Chronique : 11 septembre 2013 , réalisée par g-rom | ||||
Voici un vieux de la vieille qu'on attendait plus. ONSLAUGHT est bien connu dans le microcosme du "thrash" des années 80 avec des brûlots tels que "Power from hell" (1985) ou "In serach of sanity" (1989), le quintette splittera l'année suivante avant de réapparaître en 2007 avec l'excellent "Killing peace". Le combo britannique, formé en 1983 et originaire de Bristol, récidivera en 2011 avec le bien nommé "Sound of violence". ONSLAUGHT, aujourd'hui composé de Nige Rockett et Andy Rosser-Davies aux guitares, de Jeff Williams à la basse, de Sy Keeler au chant et de Michael Hourihan (a.k.a Mic) à la batterie, nous offre leur dernière offrande sobrement intitulé "VI". Après une mise en bouche acoustique pour le moins dispensable ("A new world order"), les hostilités débutent véritablement avec "Chaos is king", et quel démarrage!! Voilà votre serviteur embarqué dans une machine à remonter le temps et propulsé au beau milieu des années 80, âge d'or du "thrash-metal". Ce morceau reprend à merveille tous les codes du "thrash" à l'ancienne, avec une rythmique frénétique, double pédales, et des riffs massifs, type bulldozer. Et ce morceau n'est pas un cas isolé, il suffit de jeter une oreille à "Slaughterize", "Cruci fiction", "Dead man walking" ou encore "Enemey of my enemy". Mais ONSLAUGHT sait aussi ralentir la cadence, mais il fait toujours aussi mal avec des coups de massues tels que "Fuel by fire", "66 fucking 6"et son intro enfantine à la limite de la berceuse mais aussi "Children of sand"qui voit ONSLAUGHT sortir un peu des sentiers battus avec son ambiance arabisante sur une base "heavy" à souhait, qui donne à ce morceau une dimension épique. Côté musiciens, pas de soucis non plus, ils se sont mis au diapason de la musique composée et mention spéciale à Mic qui martèle ses fûts tel un bûcheron canadiens en colère et nous livre de la double pédale telle une mitraillette sortie tout droit des quartiers marseillais. A souligner aussi la performance de Sy Keeler au chant qui module à merveille et qui donne cet accent 80's à l'ensemble. Seulement, il est difficile de sortir des chemins mille fois empruntés du "thrash-métal", et l'ombre de certains cadors du style plane évidemment au dessus de "VI", à commencer par l'incontournable SLAYER qui semble faire une apparition en plein milieu de "Chaos is king", lequel faisant aussi fortement penser à KREATOR, et, "Dead man walking" renvoie irrémédiablement à TESTAMENT. Il arrive parfois de ne pas voir arriver une bonne baffe, et c'est bien le cas de "VI". Alors, c'est vrai, ONSLAUGHT ne révolutionne pas le style et se contente de nous livrer une recette maintes fois éprouvées avec plus ou moins de réussite, mais le combo a su éviter l'écueil de la linéarité et du plagiat, même si l'ombre de SLAYER, KREATOR ou TESTAMENT plane ici et là. Après l'écoute intégrale de "VI", vous constaterez que le poids des années n'a aucun impact sur la musique du groupe. |
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