DENNERS TRICKBAG Denners trickbag [ 2013 ] |
||||
CD Album Durée : 41.11 Style : Hard rock '70 |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 06 septembre 2013 , réalisée par Ivan.Jack | ||||
Michael Denner est connu pour avoir joué sur les premiers albums mythiques de Mercyful Fate, puis sur les deux premiers albums du chanteur King Diamond, « Fatal Portrait » et « Abigail ». Ensuite vaquant à plusieurs essais musicaux plus ou moins convaincants, Mercyful Fate se reforme et il est de la partie jusqu'à l'album « Into the Unknown »... Son son inimitable, ses soli inspirés de l'époque s'alliant à la perfection avec ceux de son acolyte Hank Shermann, on les retrouve bien dans ce Denners Trickbag mais dans un style totalement différent, le rock 70's ! Michael s'est entouré de potes de longue date pour cette album (ayant joué dans Zoser Mez, l'autre projet de Denner) et d'entrée, on voit bien que les gars ne sont pas des débutants.... Ca joue brut (« Ethiopia », ça respire les riffs des années de liberté, on retrouve la lourdeur de Black Sabbath, la profondeur d'un Dio, les riffs à une corde à l'unisson guitare et basse de Deep Purple, certaines mélodies d'Uriah Heep et surtout la voix ressemblant à s'y méprendre parfois à Robert Plant (« Never in my life », « Polecat woman »). En lisant la bio du bonhomme, on se rend compte que c'est réellement le style recherché. Les morceaux sont entraînants, les soli sont inspirés et mélodiques, il fait fumer la pédale « wah-wah » comme à son habitude, la voix chante et crie, le batteur et la basse groove d'enfer tel la paire Paice-Glover dans Purple et les morceaux, certes courts, s'enchaînent à une vitesse hallucinante. Seul le dernier morceau, « Dancing madly backwards.... » en trois parties est vraiment trop long car basé sur 2 riffs en tout et pour tout.... léger tout de même... Alors quand on sait le vécu du guitariste, on ne peut s'empêcher de chercher des analogies avec Mercyful et son hard-rock gothique (premier du genre), et on en trouve dans les riffs tranchants et rythmiquement asymétriques (le début de « Wasteland » et sa ressemblance avec « A dangerous meeting » de l'album Don't break the oath) et « Armageddon » a le même son d'époque, qui va d'ailleurs très bien avec le style rétro du groupe. En conclusion, je dirais que cet album est une bonne alternative à ces groupes soi-disants revival du hard rock classique qui sont encensés par les magazines (Ghost, The devil's blood, Wizard...) et qui ne proposent rien de réellement intéressant, à part et seulement leur jeu de scène. Mais je le déconseille aux nostalgiques de King Diamond et sa bande, tellement le propos en est éloigné. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|