CASKET
Undead Soil [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 42.07
Style : Death Old School
  Infos :
  Contact label : http://www.blowjackrecords.de/
  Contact groupe : http://www.casket.de/ https://play.spotify.com/album/34evsx2eog5zynnryx5f9p
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 06 septembre 2013 , réalisée par Chart
   
CASKET n’en est pas à ses balbutiements puisque le combo existe depuis 1990. Pourtant, le groupe est resté dans l’underground pendant une bonne partie de son existence. Les années 1990 ont été essentiellement réservées à la sorties de démos. Il faut attendre 2008 pour que CASKET soit enfin signé par MDD Records et que le groupe sorte « Upright Decay ». C’est aujourd’hui le second album du groupe sorti sur un label. Cinq années se sont écoulées, « Undead Soil » est aujourd’hui disponible en digipack et en vinyle.

Le trio a choisi un son particulièrement gras pour son album. Cela nous rappelle inexorablement les grandes heures du death metal suédois et ses groupes mythiques que sont ENTOMBED, UNLEASHED, DISMEMBER… Ce type de son a fait ses preuves en son temps. Le death metal de CASKET est tout à fait dans la lignée de ces groupes avec ses riffs lents, sa lourdeur et ses influences rock.

Avec les influences citées ci-dessus, on comprend assez vite à quels types de riffs on a à faire avec. C’est un type de death metal relativement conventionnel si je puis me permettre l’expression. Néanmoins, c’est aussi une musique qui a fait ses preuves et reste maintenant à savoir si une fois face au CD, chez votre disquaire préféré (il en existe encore), CASKET saura vous séduire ou non. Sachez en tout cas qu’« Optional Disaster » a ce qu’il faut pour être convaincant. Le morceau est rapide, efficace et suffisamment gras pour être tout à fait satisfaisant. Certes, ça ne respire pas l’originalité à plein poumon mais tout de même, le titre est convaincant. « Dead Refuse To speak » est suffisamment évocateur. On sait de quoi on parle et qui nous parle. Le death metal a cet humour macabre que la scène grind a su exploiter au mieux. Ce morceau n’a de grind que le titre malgré ses nombreuses parties rapides. Les riffs principaux sonnent tout à fait rock et la fin du morceau a de quoi vous déstresser les cervicales par des hochements de têtes de rigueur. « Casketball » s’ouvre tranquillement sur une introduction lente pour ensuite se ressaisir avec ses inspirations death rock. C’est simple et efficace comme on aime, assurément un morceau taillé pour le live. Après une piste instrumentale, « Continuous », Le morceau « Bloodside » reprend les gimmicks des premiers morceaux de l’album. L’organisation du disque est plutôt maîtrisée avec ses moments de respirations, « Casketball », « Continuous ». On évite ainsi de tomber dans la répétition excessive des mêmes schémas. Malgré tout, on a quand même envie de dire que le groupe a une certaine tendance à se répéter sur la fin de son disque. Si l’on a aimé le début, nul doute que l’on appréciera « Superior To All », « Masturbating In Psalms » ou encore « Hirschtanz » mais il ne faudra pas non plus y chercher une grande nouveauté par rapport au reste de l’album.

CASKET est à la hauteur des attentes d’un auditeur cherchant un album de death old school typé suédois. Ce disque est tout à fait honnête, sans aucune prétention. On sent un groupe content de jouer, pas là pour se la raconter, simplement heureux de vous faire partager sa musique de la manière la plus simple et efficace qu’il soit.







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