MONSTERWORKS Earth [ 2013 ] |
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CD Album Durée : 43.00 Style : Metal |
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Chronique : 04 septembre 2013 , réalisée par cycy | ||||
Il y a des chroniques qui ne sont jamais très simples à rédiger. Un tant soit peu respectueuse du travail artistique d’un groupe, la chronique doit toujours trouver le coté objectif, quand bien même l’oreille du chroniqueur n’adhère pas totalement voir pas du tout à tel ou tel projet ; l’idée de base étant que ceux qui lisent la dites chronique se fassent leur propre opinion. C’est ainsi qu’à l’écoute du dernier opus en date des MONSTERWORKS, l’approche rédactionnelle s’avère des plus complexes tant … A vous de juger. Originaires de Nouvelle Zélande, le groupe expatrié en Angleterre n’en est pas à son premier coup d’essai puisqu’il existe depuis la fin des années 1990, égrenant de-ci et de-là quelques albums tout du long de leur carrière somme toute conséquente. S’il fallait décrire au mieux le style des MONSTERWORKS, l’idée de jeter dans un même pot quasiment tous les styles musicaux englobés sous l’étiquette métal, mélanger furieusement à chaque morceau et en sortir un style différent et unique, serait probablement l’image la plus adaptée qui soit. Ce qui frappe de prime abord sur l’ensemble de ce nouvel album, EARTH, c’est la rigueur avec laquelle le groupe respecte le non suivi des genres. C’est déroutant, parfois drôle, mais trop souvent si déconcertant qu’il est difficile, très difficile même, de se faire une opinion définitive, qu’elle soit positive ou négative. (cf mon propos d’introduction). Si bien qu’une oreille candide pourrait se dire à l’écoute d’un « From dust and gravity » ou encore un « Powered by fate » que les interprètes sont complètement à côté de la plaque tant le rendu sonore n’est parfois ni en place ni même cohérent et que cela frôle l’inaudible. De prime abord puisqu’en se penchant d’un peu plus près sur cet album, avec un peu de courage, on constate que rien n’est définitivement laissé au hasard puisque le groupe semble sciemment savoir ce qu’il fait. Associé à une voix parfois aigue façon Rob Halford, une voix Death (voir Black), ou encore les tendances seventies sur le très surprenant « oxygenation », le fond sonore s’acharne à créer une atmosphère qu’il sera bien difficile d’oublier. Du rarement entendu. De ce côté-là, le groupe respecte le cahier des charges, c’est le moins que l’on puisse dire. Gros bémol toutefois à ces parties de guitares qui déboulent de toute part sans trop savoir où vraiment aller vous faisant vaciller d’une ambiance seventies mélo à un brutal Death enragé. En résumer, si l’envie d’un tour en Métal Roller Coaster vous tente, accrochez-vous car l’expérience mérite d’être vécue. Mais si toutefois vous préférez vous asseoir et tenter une écoute pépère, passez votre chemin. |
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