SYNKLETOS
Spiritual alchemy [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 42.27
Style : Doom death
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : https://www.facebook.com/pages/synkletos/185149381592185 https://myspace.com/synkletos/music/songs
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 31 août 2013 , réalisée par Barclau
   
Si l'introduction du disque avec son petit côté RPG (Secret of Mana en tête, ahh ma nostalgie) m'a bien charmé, la suite m'aura posé un cas de conscience rare. Partagé, surpris, mais une surprise me laissant dubitatif, hésitant. Hésitant car il faut le dire, "Golden fields of creation" est inhabituel. Un bon point? Reste à voir! Si en effet l'humeur du titre est étonnante car pas du tout dans ce que le doom nous a habitué, à savoir l'art de se morfondre, cette étrange neutralité d'humeur voire cette bonne humeur prête parfois à l'hilarité. Car oui, on dirait presque un générique pour AB1 version doom...allez je la fais et on passe à autre chose: Hélène et les vampires...

haha...oui on se marre un peu parfois, mais pas méchamment comme on le ferait de quelque chose de totalement déplacé. Non, plutôt comme d'un accent dont nous ne sommes pas coutumier et dont la nouveauté prête à sourire un peu. Une fois qu'on s'habitue ça passe, on l'intègre à notre cadre peut être aussi parfois trop restreint? Alors Synkletos s'amuse à décadrer l'affaire et y arrive parfois magnifiquement bien notamment avec "The elementals". Thème heavy bien fichu, mélodie faisant un peu penser à Paradise Lost dans leurs moments les plus clairs. Et quand le titre part c'est avec un rythme puissant et soutenu, un growl caverneux, mais toujours cette ambiance différente et lumineuse qui fonctionne parfaitement bien pour le coup. Les soli sont mélodieux et servent bien le morceau. "Turn of the year", un des quatre instrumentaux du disque continue la lignée. C'est assez classique, ça n'évite pas certains clichés un peu datés, mais il semble aussi que Synkletos cultive la nostalgie.
Le duo va encore à rebrousse temps avec son "Rain of eternal distress" poussif et rétro qui ressemble presque à la b.o d'Une Histoire sans fin (pour le début et ce son de caisse claire soudainement très 80's). Je pourrais aussi citer pour les leads quelque chose qui me tient à cœur: Crucidixion de Tristitia.

Quand je vous dis que je suis partagé...mais il y a une conviction dans l'album qui fait que je n'aurais jamais eu d'avis tranché. Comme s'ils continuaient à croire au désuet et tentaient de nous transmettre très honnêtement leur amour du daté. Mais des classiques nous en avons déjà, pourquoi vouloir en refaire, à moins que leur alchimie spirituelle soit d'un autre temps? "The ascent" avec son rythme cavalcade heavy épique aux accents néo-classique dans les leads ne viendra pas me contredire. Par contre Synkletos soigne ses arrangements avec simplicité, donnant une profondeur et une lumière ainsi qu'une atmosphère à part au disque. Un atmosphère apaisée que "Contemplation" parachèvera.
Difficile aussi de parler de références dans l'univers métallique, car Synkletos développe une esthétique metal mais semble avoir des références plus lointaines. Certaines mélodies semblent aussi tirer leur inspiration chez Mike Oldfield, et d'ailleurs le livret (très beau) un poil Nature & Découverte rappellera aussi le maître. Un disque qui se révèle au final intéressant, contrasté, contenant des qualités mais surtout développant une personnalité à part, et rien que ça, ça fait du bien.
A vous donc de vous faire votre avis sur ce disque qui a déjà le mérite de susciter une certaine curiosité et de faire fi des modes et courants.







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